Julia

du 18 au 22 octobre 2017
2 heures

Julia

Dans une villa des beaux quartiers de Rio s'engage une lutte amoureuse cruelle entre Julia et Jelson, le chauffeur noir de son père. En jetant des ponts entre cinéma et théâtre, Christiane Jatahy transfigure le sulfureux drame de Strindberg, usant de la caméra pour agrandir le plateau, amplifier le jeu des comédiens, augmenter les sensations. En portugais sous-titré français.

En portugais sous-titré français.

  • Une réactualisation contemporaine et brûlante du drame de Strindberg

À la fois réalisatrice et metteur en scène, la Brésilienne Christiane Jatahy conjugue les moyens du théâtre et du cinéma pour donner une lecture très personnelle de la pièce de Strindberg, Mademoiselle Julie.

D’emblée, le processus de tournage est intégré au dispositif théâtral associant scènes déjà filmées et tableaux tournés en direct. L’idée étant de montrer comment se fabrique l’image pour, du même coup, en désamorcer l’impact. Christiane Jatahy situe la pièce sur fond de rapports de pouvoir et de domination dans le Brésil contemporain.

Julia oppose ainsi dans une villa des beaux quartiers de Rio la fille d’un patron à son chauffeur noir. En arrière-plan de cette confrontation amoureuse déjà compliquée, le rapport maître-esclave vient corser la donne. Comme si l’attraction érotique entre Julia et le majordome était doublée par les effets de mise en abîme liés à l’intégration des images au coeur même du dispositif scénique. Car l’image permet de montrer ce que l’on ne voit pas sur scène, tandis que le plateau actualise la relation entre ce qui est filmé et ce qui se joue à vue soulignant de fait la tension en jeu dans cette version brûlante du drame de Strindberg.

D'après Mademoiselle Julie de Strindberg.

  • La presse en parle

« Tout en explorant de nouvelles possibilités narratives au théâtre, le spectacle Julia réinterprète un texte classique avec singularité et pertinence. » Luis Fernando Ramos, Folha de São Paulo

« Avec raison, Christiane Jatahy adapte Strindberg à la réalité brésilienne pour mieux faire fructifier ce qui l’intéresse avec sa compagnie Vértice de Teatro : troubler la relation entre acteur et public. » Jean-Pierre Thibaudat, Rue 89

« Ici, il y a la réalité de la coupure entre les grands propriétaires, aujourd’hui encore, au Brésil et les domestiques noirs... Il y a le visage en gros plan de la jeune fille qui a voulu s’initier à l’amour et l’on voit ce visage défait et d’une atroce tristesse... Courrez au CENTQUATRE ! » Armelle Héliot, Le Figaro

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Le Centquatre (104)

5 rue Curial 75019 Paris

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Le Centquatre (104)
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Spectacle terminé depuis le dimanche 22 octobre 2017

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Spectacle terminé depuis le dimanche 22 octobre 2017