Dans une ferme isolée d’une région retirée d’Australie, une mère et ses deux filles viennent de mettre fin à leur calvaire en tuant leur mari et père. Dans cette comédie noire, elles sont confrontées au problème de ce corps encombrant qu’il faut bien faire disparaître.
A partir de 15 ans.
Rythmée par un texte vif et puissant, L’arbre à sang s’empare de la question des violences domestiques. Au plus près du public, trois comédiennes incarnent cette fable haletante aux allures de récit mythique.
Dans une ferme isolée d’une région retirée d’Australie, mais ce pourrait être les Vosges ou le Nevada, une mère et ses deux filles viennent de mettre fin à leur calvaire en tuant leur mari et père violent. Encombrées d’un corps qu’il faut bien faire disparaître, elles traversent différents états : satisfaction, exaltation puis sidération, culpabilité, peur et enfin libération. Tour à tour protagonistes ou narratrices, les trois femmes prennent en charge le récit de cette comédie noire.
Attentif aux écritures contemporaines, Tommy Milliot met en scène un texte de l’auteur australien Angus Cerini, qui porte un regard sans pitié sur l’impunité des violences domestiques. Dans une langue très rythmée, brutale et concise, les comédiennes déploient un récit aux frontières du conte mythique. Le metteur en scène a choisi un dispositif tri-frontal pour gommer les distances entre elles et le public. Avec un minimum de moyens, il crée un théâtre contemporain accessible, déjà salué par le prix Impatience en 2016 pour Lotissement et le succès de La Brèche en 2020.
Un texte sobre et puissant , des comédiennes formidables dans un jeu contenu et pourtant très expressif, une mise en scène surprenante… ça défrise !
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Un texte sobre et puissant , des comédiennes formidables dans un jeu contenu et pourtant très expressif, une mise en scène surprenante… ça défrise !
5 rue des Plâtrières 75020 Paris