« L’Opoponax, c’est l’exécution capitale de quatre-vingt-dix pour cent des livres qui ont été faits sur l’enfance. C’est la fin d’une certaine littérature et j’en remercie le ciel. » Marguerite Duras – Postface de L’Opoponax, Prix Médicis 1964.
L’Opoponax est le récit de l’enfance et de l’adolescence de Catherine Legrand, au sein d’une institution religieuse à la campagne. Plus que l’histoire, c’est l’écriture même de Monique Wittig qui propulse dans ce monde.
Dire ce texte, c’est déjà le jouer et se laisser entraîner au triple galop par la langue de l’auteure. Il suffit d’en saisir le rythme et sans seposer la question de l’incarnation, on est Catherine Legrand, on est Mademoiselle face à Catherine Legrand, on est le soleil qui se couche…
Comme dans les cours de récréation où on fait les plus grands, les plus joyeux, les plus violents « voyages » avec un simple morceau de craie, ici ce seront un batteur, un micro, une comédienne qui donneront à entendre ce récit-la.
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