Hagström a-t-il été tué ou était-ce un accident ? Le haut fourneau ronfle, hoquette et crache… Une silhouette descend vite se mettre au frais dans le local aux pièces de rechange. Les humains sont-ils des pièces de rechange ?
C’est ici que les ouvriers de l’usine viennent souffler ou boire un café. Ils sont les rescapés d’une restructuration violente qui a laminé les vieilles habitudes. Le cadavre d’Hagström, brûlé par une pluie d’acier, les relie. Malédiction ? Vengeance diabolique ? Les hommes et les femmes se dévisagent… Les vieux et les jeunes se dévisagent… A qui le tour à présent ?
Jacques Osinski, qui a monté Strindberg, Hamsun, Dagerman, nous entraîne avec l’auteur suédois Magnus Dahlström dans les entrailles d’une usine sidérurgique hantée par le crime.
Texte paru aux Solitaires Intempestifs, traduction Terje Sinding.
« Le rôle de Disneyland est d’occulter le fait que c’est le “véritable” pays, la plénitude de la “véritable” Amérique, qui n’est autre que Disneyland. » Jean Baudrillard
« J’affirme avec passion : “Je sais que c’est un pied” mais que cela signifie-t-il ? » Ludwig Wittgenstein
"Jacques Osinski met en scène un laboratoire des rapports humains où la cruauté, la folie et le désespoir des personnages font monter aux lèvres le goût émétique et sanglant de la rouille sociale. (...) Si le texte peine un peu au début à installer ses effets, il acquiert très vite une intensité plus grande, où le rire que font naître certaines répliques, notamment celles du contremaître, n’allège qu’à peine la noirceur de l’ensemble. Servie par des comédiens qui incarnent au plus juste la déréliction psychologique et morale de leurs personnages, la mise en scène fait le pari d’une économie radicale et glaciale qui offre un habile contrepoint à l’excès névrotique de situations qui tendent à la condition de l’homme moderne un miroir pessimiste qu’on voudrait déformant…" Catherine Robert, La Terrasse, février 2007
Pièce pseudo intellectuelle et pas si anti conformiste qu'elle ne veut le laisser paraître. L'histoire de la pièce est bien entendu un pretexte pour parler du capitalisme, du libéralisme, de la politique, de la frustration, du refoulement, du bouc émissaire,...mais de manière très convenue. On est agréssé, torturé, déboussolé pour être interpelé,...sans effet. Le jeu des acteurs est dans la majorité lourd et exagéré. Bref, une caricature de la pièce faussement intellectuelle, sans intérêt ni pertinence
Pièce pseudo intellectuelle et pas si anti conformiste qu'elle ne veut le laisser paraître. L'histoire de la pièce est bien entendu un pretexte pour parler du capitalisme, du libéralisme, de la politique, de la frustration, du refoulement, du bouc émissaire,...mais de manière très convenue. On est agréssé, torturé, déboussolé pour être interpelé,...sans effet. Le jeu des acteurs est dans la majorité lourd et exagéré. Bref, une caricature de la pièce faussement intellectuelle, sans intérêt ni pertinence
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