Mariés depuis dix ans, Richard et Sarah semblent filer le parfait amour, comme au premier jour. Leur secret : L’Amour du jeu ou jeu de l’Amour ?
« Il n'y a pas de distinctions tranchées entre ce qui est réel et ce qui est irréel, entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Une chose n'est pas nécessairement vraie ou fausse ; elle peut être tout à la fois vraie et fausse. » Harold Pinter
Mari, femme, amant : La situation se présente au départ tel un vaudeville ! Puis de fil en aiguille, tout se déstructure. On y découvre les mensonges, les demi-vérités, les faux-semblants, la suspicion, tout cela tourné en dérision.
Pour qui découvre la pièce pour la première fois, rien n'oriente vers la découverte de la mystification, qui rappelons-le, chez Pinter n'a pas pour fonction la révélation mais au contraire de coller au plus intime de l'être. Le faux est la vérité de l'être. Ce que l'un offre à l'autre apparaît si fragile, qu'il fau suppléer à ce manque par la fabrique de fantasmes. Comment jouer à être ce que l’on n’est pas pour que l'autre aime le peu que l'on est ? Etre tout pour l'autre, l'Aimé et l'Amant ?
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