Sur la scène du grand théâtre du monde surgit un étrange acteur : Alcidias Patapon. Il y a comme un changement de programme. Cet acteur n'est pas comme les autres. Il est tout ébahi de retrouver la scène, « son plancher des vaches » à lui. Il n'en revient pas d'être là, après tout ce temps passé à errer.
Il a un message à transmettre. Il est le porte-parole de ses camarades : « Va l'acteur, Toi qui sais faire les phrases (...) Parle pour nous tous. Dis leur. » Mais les mots parviennent difficilement à sa bouche. Sa confusion, sa dispersion, ses cris et puis… ces coups de mitraillettes, ces appels au secours... d'où viennent-ils ?
De quel monde nous parle-t-il ? C'est le monde juste à côté de nous, l'histoire de l'humanité balayée par la guerre, la violence, la barbarie des hommes, le combat de l'ennemi. « Un cimetière - Que des vagues de larmes glacées balayent perpétuellement - L'humanité plage - En quelques sorte ».
Ses camarades ont besoin d'Alcidias pour faire éclater leur colère. Ce Patapon hirsute et farfelu va donc retrouvé sa peau de scène et sa vie d'avant juste un instant.
Il parle pour la paix, pour rallumer la lumière en chacun de nous, pour éveiller nos consciences à sa lueur d'espoir.
« Ne crois-tu pas qu'il est temps d'enterrer tes morts
L'humain Je crois qu'il est grand temps. »
35, rue Léon 75018 Paris