L’humanité tout ça tout ça

• Un parcours de migrant

« La voiture elle s’arrête. Maman elle dit il faut pas tu bouges, il faut pas tu parles, il faut pas tu fais aucun bruit... »

Une petite fille raconte : la guerre, la fuite avec sa maman vers la France dans l’auto du passeur, sa poupée perdue, ses rires et ses peurs...

Ce texte, tel un conte, nous donne à imaginer au travers des yeux d'une enfant un parcours de migrant dans une langue poétique, aux accents d’Ailleurs, exigeante, vraie comme une parole d’enfant...

• La presse

« Elle est bouleversante, criante de vérité,à fleur de peau elle nous livre de l'émotion pure sans tomber dans le mélodrame. » Paris Tribu

« Véronique Essaka de Kerpel, la metteuse en scène réussit à amener le spectateur dans un monde entre imaginaire et réalité, où personne ne se reconnaît vraiment, mais où tout le monde peut se sentir touché. C’est magique. La pièce devient une berceuse humaniste. » Toute la culture

• Note d'intention

L’humanité tout ça tout ça pose la question de la force de vie, celle qui pousse certains à braver tous les dangers en quête d’une existence meilleure, apaisée.
L’humanité tout ça tout ça interroge également notre regard sur l’Autre, différent de soi, cet intime Etranger…
L’humanité tout ça tout ça sonde les raisons des peurs, de l’ignorance, de l’enfermement et de leurs conséquences…
L’humanité tout ça tout ça évoque l’être, l’amour, l’enfance, la mort, le deuil, les origines, la filiation, la transmission, les mises au Monde, l’identité, le « comment » on grandit...

La mise en scène sera le fruit d’un métissage artistique : théâtre, conte, musique, danse se mélangeront pour raconter cette histoire....

La musique, création originale, accompagnera les mouvements du corps et des esprits, sans empreinte de style ou de genre, mais comme un sous titre, un méta langage, soulignant les mouvements de la comédienne par moment presque chorégraphiés comme un ballet, rappelant aussi lAilleurs, la guerre, les personnages absents et les présents...

Mon désir est d’amener les spectateurs dans un monde entre imaginaire et réalité, où personne ne se reconnaît vraiment mais où tout le monde peut se sentir touché, pour faire fleurir chez eux empathie et questions, qui sont sans âge, ni frontières, constituant les premiers pas vers la rencontre et la tolérance...