Roger, grand savant, acculé depuis des années à trouver chaque jour les moyens de sa survie, après un naufrage en solitaire, s’ennuie fort sur son île. Qui est cette Vénus dont il a donné le nom à l’île ? Peut-être est-ce la femme qui arrive un jour, un top model naufragé sur ce faux paradis cerné par la mer. Elle a la splendeur de Vénus. Ils pourraient revivre l’histoire d’Adam et Ève. Mais leurs caractères les opposent. Très vite, les deux robinsons ne peuvent se supporter. Il est très difficile de vivre à deux, sans s’aimer, sans se comprendre, sur une île déserte.
Une comédie du couple placé en situation extrême : seuls au monde, ils ne voient venir aucun bateau qui pourrait mettre fin à leur éprouvante cohabitation. Les jours, les mois, les années passent ! Transposé dans un lieu coupé du monde, l’homme ne se transforme pas en bon sauvage mais en mauvais civilisé.
Dans la lignée des comédies théâtrales du malentendu, une variation rocambolesque sur l’art d’aimer et l’art de ne pas aimer. Le jeu de Julie Debazac et Nicolas Vaude, la mise en scène de Thierry Harcourt et l’écriture de Gilles Costaz revendiquent une fantaisie légère et un burlesque discrètement grave, exprimés avec l’extrême politesse de l’humour.
8 bis, rue sainte Catherine 84000 Avignon