Dans un café populaire, par une après-midi orageuse, trois comédiens font apparaître et disparaître une série de personnages qui vont se surprendre, se jeter l’un sur l’autre, s’aimer, se taper dessus et adresser au public un bout de leur histoire. Le temps d’exister un peu, d’essayer de gagner quelque chose, de convaincre quelqu’un... Bref, le temps d’un instant de théâtre.
Ainsi, le Grand Bacchus se transformera peu à peu en une machine folle et dansante qui ne pourra s’arrêter que lorsque le redoublement de l’orage la fera disparaître d’un coup de baguette magique.
Et, sous la lumière bleue de la foudre et le craquement du tonnerre, exactement comme elle est apparue, son existence deviendra aussi incertaine qu’un rêve, aussi troublante qu’une vision.
« Nous étions trois au comptoir. La porte du café s’est plusieurs fois ouverte et plusieurs fois refermée. Quelqu’un a dit : Ceux qui ne sont plus là et ceux qui viennent après et ceux qui reviennent et qui ne sont plus les même et ceux qui ne reviennent pas. »
37, rue Volta 75003 Paris