La Carpe du duc de Brienne et ses trois personnages nous font naviguer durant une heure et demi, entre cocasserie et gravité, humour noir et conte de fées, jeux de l'esprit et aperçus métaphysiques… Apprêtez vous à plonger dans la fable … On peut en ressortir rêveur, mais certainement pas triste !
Au cours de Jean-Laurent Cochet où je fis mes classes de comédien je fis de mauvaises rencontres, celles des auteurs. Ils étaient là, présents, vivants, puisque par son enseignement Jean-Laurent Cochet ne cherche qu'à leur rendre la parole. A force de fréquenter Molière, Courteline, Labiche, Guitry, j'en passe et de nombreux et pas des moindres, je contractai leur mal, écrire. Entre autres choses, j'écrivis un jour une pièce en un acte. Je la soumis à un grand homme de théâtre, il me dit :
" - Et la suite ?
- Quelle suite ?
- Oui la suite :
La pièce telle qu'elle est tient debout, elle n'est pas boiteuse, elle a deux
pattes mais où sont les ailes ? "
Il y avait donc une suite ? Je me mis à l'ouvrage, je regardai au fond de la boîte que je croyais avoir vidée : il y avait un double-fond. C'est ainsi que "La carpe du duc de Brienne" a deux parties, les pattes et les ailes, ce qui pour un poisson n'est pas banal !
Jacques Mougenot
P.S. Le grand homme de théâtre, c'est Jean-Laurent Cochet.
20, rue Théodore Deck 75015 Paris