Galin Stoev propose une lecture contemporaine de La DOUBLE inconstance en s’appuyant sur un concept très actuel : la post-vérité. Servie au plateau par une scénographie pensée sur la base d’un miroir sans tain, la mise en scène exploite l’opposition flagrante chez Marivaux de deux conceptions de l’amour issues de deux mondes différents : le monde de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui subissent.
Galin Stoev propose une lecture contemporaine de La DOUBLE inconstance en s’appuyant sur un concept très actuel : la post-vérité. Servie au plateau par une scénographie pensée sur la base d’un miroir sans tain, la mise en scène exploite l’opposition flagrante chez Marivaux de deux conceptions de l’amour issues de deux mondes différents : le monde de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui subissent.
Partant de la seule chose véritablement authentique de la pièce, l’amour de Sylvia et Arlequin, Galin Stoev met en lumière le rapport abusif de force, de désir, de provocation, de soumission qui s’installe entre les personnages et qui nourrit notre curiosité ainsi que notre propre voyeurisme. Le sentiment amoureux est traité comme une souris blanche par Marivaux. Une fois l’amour piégé et l’idée du centre détruite, tout devient relatif. Tout devient possible. Tout est permis.
Les personnages glissent au cœur d’un jeu stratégique – presque politique – qui se déploie dans le champ de l’intime. Il devient alors très difficile de distinguer le vrai du faux et de percevoir ce qui fait sens. Marivaux, précurseur de la post-vérité ?
Une mise en scène "moderne", c'est-à-dire racoleuse avec caméra, scènes érotiques et acteurs qui se roulent par terre. Ca n'apporte rien et dessert même un texte qui se suffit à lui-même. L'archétype d'un metteur en scène qui veut créer une oeuvre au lieu de magnifier celle d'un maître
Une mise en scène puissante qui met en évidence l'écho entre le texte de Marivaux et des problématiques contemporaines. Servies par une troupe d'acteurs au too !
Des idées mais l'ensembLe sonne faux. Les comédiens jouent de manière trop détachée Un ArLequin cabotin . Bref, une pièce absoLument pas mémorabLe.
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Une mise en scène "moderne", c'est-à-dire racoleuse avec caméra, scènes érotiques et acteurs qui se roulent par terre. Ca n'apporte rien et dessert même un texte qui se suffit à lui-même. L'archétype d'un metteur en scène qui veut créer une oeuvre au lieu de magnifier celle d'un maître
Une mise en scène puissante qui met en évidence l'écho entre le texte de Marivaux et des problématiques contemporaines. Servies par une troupe d'acteurs au too !
Des idées mais l'ensembLe sonne faux. Les comédiens jouent de manière trop détachée Un ArLequin cabotin . Bref, une pièce absoLument pas mémorabLe.
8, boulevard Berthier 75017 Paris
Entrée du public : angle de la rue André Suarès et du Bd Berthier.