Le pouvoir et les dérives de la sexualité
Extrait
La presse
« L’univers de Werner Schwab est fascinant. Son théâtre, engagé et critique, met violemment en question les valeurs sur lesquelles repose notre société. Il est aussi l’inventeur d’une syntaxe nouvelle, la « langue de Schwab » qui pousse à l’extrême les possibilités combinatoires du langage.
La Ravissante Ronde est une pièce qui évoque le pouvoir de la sexualité, et ses dérives. Chez Werner Schwab elle est traitée comme un objet de consommation facile, immédiat. Chaque personnage, fortement stéréotypé, présente la sexualité de manière différente et figurée. La pièce montre combien ces personnages sont enfermés dans leur rôle social. Ce sont ces interrogations subversives, ce rapport singulier à la sexualité, mais aussi la langue singulière de Schwab, que nous aimerions partager avec le public. »
Compagnie Dekadent
D'après La Ronde du ravissant Monsieur Arthur Schnitzler de Werner Schwab. Le texte français de Mike Sens et Michael Bugdahn est publié aux éditions de L’Arche.
Personnages
Tous les personnages masculins ont des organes génitaux qui se dévissent. Tous les personnages féminins ont des écrous échangeables.
Espace
L’espace tendancieux est la condition préalable pour une collection volumineuse.
Langue
Il faut tout simplement que la langue inouïe soit fusillée d’une langue par décision de la cour martiale.
Extrait de La Ravissante Ronde.
"Version « trash » et provocatrice de La Ronde de Schnitzler, la pièce du dramaturge autrichien Werner Schwab éclaire le pouvoir subversif de la sexualité. Un spectacle radical, décalé, loufoque, mis en scène par Delphine Lutz.(...) A travers un entremêlement de clinquant et de sordide, de kitsch et de pauvreté, d’ostentatoire et de saleté, cette adaptation de La Ronde fait voler en éclats l’univers de Schnitzler et met en lumière le travail de radicalité que Schwab a opéré sur le langage. Elément central de son théâtre, sa langue violente, à la syntaxe et la grammaire corrompues, met à nu les pulsions de sociétés dans lesquelles le sexe et la mort se révèlent omniprésents." M. Piolat Soleymat, La terrasse, novembre 2006
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