La Récréation du monde

du 16 novembre au 17 décembre 2006
1h environ

La Récréation du monde

Une troupe dans le délire sonore et la volonté farouche d’un spectacle vif, drôle, visible par tous : le dire poétique dans une splendeur de ruelles.

Laurence Vielle est actrice et poète. Fait rarissime. Elle ne profère pas, non, elle porte ses mots vers vous, elle les sculpte une seconde fois, elle vous les rythme et vous les murmure, elle chante presque, pourtant elle dit. Le très haut mot ! dire.

Les dits de Laurence Vielle sont ses poèmes anciens et récents mêlés en forme de « création du monde ». Car, quand elle dit, elle chante son peuple, les petites gens, les vilains et les magnifiques, bateliers, marcheur boiteux, grand-mère volante, vieilles dames acariâtres, putain joyeuse, enfant footballeur… Elle chante son peuple de Bruxelles à Paris, portraits de groupe. Laurence Vielle est au-monde. Le monde, elle le traverse à pied, elle l’écrit sur ses genoux. Elle le dit à mesure qu’elle le marche. Les scènes de France et de Belgique (car Laurence Vielle, jeune poète après Michaux, après Cliff, après Verheggen, confirme la puissance et la vitalité de la poésie belge de langue française) bruissent du passage de cette diseuse hors du commun. La voici à la Maison de la Poésie.

Sa création du monde sera une re-création. Le monde a besoin d’être recréé. Et ré-enchanté ! Voici La Récréation du monde, donc. Car la poésie de Laurence Vielle, joyeuse et droite, trouve l’essentiel ailleurs que dans le paraître : l’essence des choses qu’elle ne cherche pas mais trouve dans son désir d’être qui la tient tout entière présente comme un animal de scène, avec ses compagnons musiciens, Vincent Granger aux clarinettes prodigieuses, et Matthieu Ha, chanteur à la voix d’ange et accordéoniste. Une troupe dans le délire sonore et la volonté farouche d’un spectacle vif, drôle, visible par tous : le dire poétique dans une splendeur de ruelles.

Claude Guerre

Sélection d’avis du public

La Récréation du monde Le 20 novembre 2006 à 23h37

Voici cinq ans que nos chemins se sont croisés, au détour d'une rue d'hiver puis d'un café de banlieu, d'une salle de spectacle ou d'un bout de jardin perdu, Vincent promène ses clarinettes sans à priori, de stalactites en rayons de soleil, du Cambodge au Liban, d'artistes poète ou clown en compagnons jongleurs. Nomade dans l'âme, sa musique est à son image, sincère et authentique, vibrante et vivante. Elle m'est allée droit au coeur, sans détour… laissez vous toucher aussi....

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

La Récréation du monde Le 20 novembre 2006 à 23h37

Voici cinq ans que nos chemins se sont croisés, au détour d'une rue d'hiver puis d'un café de banlieu, d'une salle de spectacle ou d'un bout de jardin perdu, Vincent promène ses clarinettes sans à priori, de stalactites en rayons de soleil, du Cambodge au Liban, d'artistes poète ou clown en compagnons jongleurs. Nomade dans l'âme, sa musique est à son image, sincère et authentique, vibrante et vivante. Elle m'est allée droit au coeur, sans détour… laissez vous toucher aussi....

Informations pratiques

Maison de la Poésie

Passage Molière - 157, rue Saint Martin 75003 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Châtelet Librairie/boutique
  • Métro : Rambuteau à 157 m, Etienne Marcel à 267 m
  • RER : Châtelet les Halles à 365 m
  • Bus : Grenier Saint-Lazare - Quartier de l'Horloge à 106 m, Réaumur - Sébastopol à 381 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Maison de la Poésie
Passage Molière - 157, rue Saint Martin 75003 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 17 décembre 2006

Pourraient aussi vous intéresser

- 27%
Eva Rami - Va aimer !

Pépinière Théâtre

Exit

Ferme du Buisson

4211km

Studio Marigny

Si tu t'en vas

La Scala Paris

Spectacle terminé depuis le dimanche 17 décembre 2006