C'est la veille du mariage de Chloé et Jérôme que les parents de Jérôme débarquent d'Australie pour rencontrer la future belle famille. Marco, le père de Chloé semble vivre sa maladie d'Alzheimer avec le sourire.
Odette, sa femme, met tout en oeuvre pour préserver son mari de toute situation porteuse de stress. C'est sans compter sur la belle-mère de Chloé, une femme exubérante qui, à peine arrivée, annonce à son fils, qu'il doit renoncer à son mariage sous peine de perdre un million d'euros. Chloé stresse, Jérôme doute, Marco ne reconnait plus personne.
Perdue entre affolements, quiproquos, et retournements inattendus, Chloé arrivera-t-elle à célébrer son mariage ?
La pathologie engendre naturellement des effets comiques, des quiproquos, des confusions qui peuvent être prises à la rigolade ou au tragique. La maladie a très mauvaise presse, la peur et l’angoisse qu’elle génère aggravent tout, pour tout le monde.
Cette pièce est un bon moyen de faire voir autrement le patient et ce qui est nécessaire à lui et à ceux qui l’entourent pour bien vivre cet état si particulier. Si on arrive à trouver la bonne attitude, la vie quotidienne se passe bien.
Le patient ne vit que dans la relation, que par la relation. Il peut faire énormément de choses s’il est correctement accompagné. Hors de la relation il est perdu dans l'océan du temps. Perdu et rejeté, il n’ose plus rien extérioriser, il survit prisonnier de la peur, de la honte et de l’ennui.
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