Patrick Süskind dévoile avec ironie les dessous de la vie d’orchestre dans cette version finement dirigée par Stéphane Alvarez et interprétée par Thierry Rémi, virtuose du seul-en scène.
Bien moins connue que le Parfum, cette autre œuvre de Patrick Süskind nous raconte le plongeon vers la solitude et la folie d’un contrebassiste. Instrument imposant et puissant, il est selon le musicien essentiel à tout orchestre digne de ce nom.
Il nous décrit avec passion les liens qui les unissent, humanisant à l’extrême l’objet musical de son désir.
Mais on découvre au fil du spectacle que derrière cette fascination absolue, se cache une haine à l’encontre de cette contrebasse, encombrante et envahissante, car bientôt l’éloge pompeux laisse affleurer les frustrations et les rancœurs du musicien et de l’homme.
Peu à peu la haine d’abord refoulée de cette encombrante compagne s’exprime, se déchaîne et explose, jusqu’à la folie…
« Après Jacques Villeret, Thierry Rémi excelle dans La Contrebasse de Süskind, mise en scène par Stéphane Alvarez. Sans fausse note.» Sud Ouest
« Proche du one man show par la performance exigée, la pièce comporte deux mille lignes de monologue émail-lées d’extraits d’œuvres classiques. Ambivalent, jamais démonstratif, ce monodrame comporte plusieurs niveaux de lecture bien mis en valeur par le jeu d’un Thierry Rémi aussi convaincant en caleçon et T-shirt qu’en costume de scène. » Courrier français
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