« La vie, c'est un truc bizarre, non ? »
Le patriarche se souvient d’Elvis. C’était ça, son ancien métier avant la chaise roulante : sosie de Presley. Sa fille Jill, adolescente de quatorze ans, s’abandonne dans la nourriture, se passionne pour l’art culinaire. La mère, Victoria, plutôt anorexique, est assoiffée de sexe et d’alcool, paumée comme tout le monde. Un jeune homme, Stuart, superviseur de pâtisseries au corps de rêve, vient dévaster la tranquillité relative du trio familial. Tout explose, part en vrille. Les idées reçues, les stéréotypes volent en éclats. Comédie anglaise et sociale, La Cuisine d’Elvis doit autant à Ken Loach qu’aux Monty Python.
Auteur à succès, Lee Hall a écrit Face de cuillère, adapté Büchner, Goldoni ou Brecht, et signé le scénario de Billy Elliot et de Cheval de guerre. Grand savoir-faire. Comédien et metteur en scène, Pierre Maillet a joué La Chaise au Rond-Point. Artiste associé à la Comédie de Caen et à la Comédie de Saint-Étienne, il participe depuis plus de vingt ans à l’aventure du Théâtre des Lucioles.
Il orchestre un cabaret fantasmatique, une comédie noire et musicale. Le cauchemar familial vire à la farce gore dans une exposition humaniste des fragilités des choses et des êtres. Tableau haut en couleur, fort en piment, des tendresses et des névroses des gens.
« Sans dénaturer la charge d’amoralité de la fable jouissive, Pierre Maillet nous comble avec ce monument de l’humour anglais. » Patrick Sourd, Les Inrockuptibles, 16 novembre 2016
« Une famille détruite foutraque, que Pierre Maillet met en scène avec une grande précision et une infime humanité. » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama Sortir, 16 novembre 2016
« On est happé par la profondeur avec laquelle chaque acteur donne vie à son personnage. Ici, nul trait forcé. » Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse, 4 novembre 2016
J'ai tenu bon pendant la plupart du spectacle, contrairement à d'autres personnes qui sont parties au milieu, mais n'y tenant plus, j'ai dû moi aussi sortir une ou deux minutes avant la fin, au moment où le pédophile qu'une gamine de 14 ans menace de violer (?!) s'exclame que c'est lui la victime. Je n'avais jamais vu une pièce aussi sexiste, capacitiste, grossophobe, homophobe et raciste en même temps. De deux choses l'une, soit la volonté derrière est de faire passer un message de répulsion face au spectacle infligé, mais alors la pièce est ratée car la mise en scène semble faite pour faire rire les spectateurs à chaque blague discriminante. Soit le but de la pièce est de choquer pour choquer, et on entre dans la facilité (montrer un pénis dans un spectacle ne choque plus grand monde). En tout état de cause, cette pièce n'est pas juste amorale, les idées véhiculées sont totalement misogynes. On est très loin de Ken Loach dont tous les films transmettent des messages à l'opposé de ce que l'on trouve ici. Ou de l'humour des Monty Python. Au delà du message, on s'ennuie. C'est plutôt bien joué, la tension est là, mais les scènes se répètent, l'action n'avance pas. Les passages où le père chante ne servent à rien. Bref, quelque soit la volonté derrière ce spectacle, je conseille chaudement de ne pas aller le voir.
Dans l'ordre : grossier, misogyne, homophobe, pédophile, raciste, misogyne, homophobe, apologie du viol et de la pédophilie, et pour finir en beauté, victimisation du "pauvre" violeur/pédophile ! Une pièce criminelle !
Le texte est des plus savoureux ! et la mise en scène inventive !
Pour 3 Notes
J'ai tenu bon pendant la plupart du spectacle, contrairement à d'autres personnes qui sont parties au milieu, mais n'y tenant plus, j'ai dû moi aussi sortir une ou deux minutes avant la fin, au moment où le pédophile qu'une gamine de 14 ans menace de violer (?!) s'exclame que c'est lui la victime. Je n'avais jamais vu une pièce aussi sexiste, capacitiste, grossophobe, homophobe et raciste en même temps. De deux choses l'une, soit la volonté derrière est de faire passer un message de répulsion face au spectacle infligé, mais alors la pièce est ratée car la mise en scène semble faite pour faire rire les spectateurs à chaque blague discriminante. Soit le but de la pièce est de choquer pour choquer, et on entre dans la facilité (montrer un pénis dans un spectacle ne choque plus grand monde). En tout état de cause, cette pièce n'est pas juste amorale, les idées véhiculées sont totalement misogynes. On est très loin de Ken Loach dont tous les films transmettent des messages à l'opposé de ce que l'on trouve ici. Ou de l'humour des Monty Python. Au delà du message, on s'ennuie. C'est plutôt bien joué, la tension est là, mais les scènes se répètent, l'action n'avance pas. Les passages où le père chante ne servent à rien. Bref, quelque soit la volonté derrière ce spectacle, je conseille chaudement de ne pas aller le voir.
Dans l'ordre : grossier, misogyne, homophobe, pédophile, raciste, misogyne, homophobe, apologie du viol et de la pédophilie, et pour finir en beauté, victimisation du "pauvre" violeur/pédophile ! Une pièce criminelle !
Le texte est des plus savoureux ! et la mise en scène inventive !
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris