Note de mise en scène
Le Studio - Cie Jean-Louis Martin-Barbaz
La cuisine d’un grand restaurant, le Tivoli, avant, pendant, et après l’heure de pointe du midi ou du soir.
Femmes de charge, serveuses, marmitons, sauciers, rôtisseurs, maître d’hôtel, chef et patron, travailleurs émigrés ou non, tous se côtoient ou s’ignorent, pris dans la routine des grands et petits problèmes de la restauration à bon marché.
Amours, haines, indifférences, violences, amitiés, insolences, tout cela tourne à gros bouillons dans cette énorme marmite de sorcière qui n’a de magique que l’efficacité à nourrir le plus grand nombre de clients.
La qualité des plats a moins d’importance que la rapidité du travail dans cette Usine de la gastronomie. La cuisine, à chaque service, est prise de folie : haine du client, haine de la " bouffe " , grand pouvoir contre petit pouvoir, personnel de cuisine - les hommes - contre personnel de service - les femmes - ! Les passions s’attisent et se déchaînent sous la pression d’un horaire, semblable à celui de Charlot dans Les temps modernes, servir des plats, toujours plus vite, une soupe aigre, une béchamel tournée, un poisson brûlé...
Qu’il s’agisse de saler le poulet, de couper les légumes, de mettre au four, de faire frire les saucisses, de trancher la viande, de surveiller ou d’être surveillés, les acteurs d’une grande cuisine, véritable pyramide sociale, sont à l’image du Monde. Un monde mythologique et shakespearien, qui se construit pour mieux se déchirer.
Quand les rêves s’oublient ou s’exaspèrent, les amours et les amitiés s’effacent, les haines et les rancunes prennent racine. Et les jours succèdent aux jours, les coups de feu aux coups de feu, jusqu’à peut-être y laisser sa peau… à moins que… Et cela jusqu’à l’explosion finale du patron : " Je vous paye convenablement. Peter, espèce d’idiot, qu’est ce que tu veux de plus ? Qu’est ce qu’il y a de plus ? Tu peux me dire ?... Qu'est ce qu'il y a de plus... Qu'est ce qu'il y a de plus ?... "
Profondément marquée par les années 60, la pièce - de jeunesse - d'Arnold Wesker reste l'un de ses chefs d'œuvre.
Jean-Louis Martin-Barbaz
Depuis maintenant sept ans, Le Studio (Compagnie Jean-Louis Martin-Barbaz) est en résidence au Studio-Théâtre d’Asnières-sur-Seine.
La Compagnie est subventionnée par le Ministère de la Culture (D.R.A.C. Ile-de-France), par le Conseil Général des Hauts-de-Seine et par la Ville d’Asnières-sur-Seine.
Nous donnons chaque saison plus de cent représentations (créations théâtrales - soirées " Cabaret " - soirées littéraires - ...) dans ce Studio-Théâtre, qui, petit à petit, devient un lieu important de la culture à Asnières-sur-Seine.
Le Studio diffuse également ses spectacles dans le Département des Hauts-de-Seine, en Région Parisienne (récemment Monsieur Choufleuri, Mesdames de la Halle de Jacques Offenbach au Théâtre Silvia Monfort, et Barouf à Chioggia de Carlo Goldoni au Théâtre 13 à Paris, et en 2003, La Cuisine d’Arnold Wesker au Théâtre Silvia Monfort, ainsi que Les Maxibules de Marcel Aymé au Théâtre Mouffetard), et en Festival (notamment au Festival de Cormatin (71), et au Festival d’Izieu (01)).
Nous développons des ateliers de pratique artistique dans cinq établissements scolaires du quartier Nord de la Ville d’Asnières-sur-Seine, ateliers mis en place grâce à des conventions de jumelage, signées avec les écoles et collèges sous l’égide de la D.R.A.C. Ile-de-France et de l’Inspection Académique.
Nous participons à l’opération «Jeux de scène», mise en place par l’ADAC 92, depuis 4 ans. Nous proposons des ateliers théâtre pour les jeunes amateurs les mercredis et samedis, en collaboration avec le Service Culture de la Ville d’Asnières-sur-Seine, ainsi qu’un atelier pour les adultes.
Enfin, nous réalisons régulièrement, avec le concours de la Médiathèque Emile Bernard d’Asnières-sur-Seine, des lectures, en parallèle avec des expositions, ou en relation avec l’une de nos créations théâtrales, ou, enfin, sur certains thèmes d’actualité.
Rappelons enfin l’originalité de notre structure qui s’appuie sur une école de formation de très haut niveau, l’Ecole du Studio (23 élèves reçus au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et 4 à l’Ecole du TNS ces 4 dernières années). Notre école s’attache à favoriser, au maximum, l’insertion des jeunes dans la vie professionnelle.
Jean-Louis Martin-Barbaz
Une scène animée de toutes part telle une fourmilière ! On ne s'en lasse pas tel une pièce de Jérome Deschamp, Ca fourmille de toutes parts! Une vraie réussite ! Bravo
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Une scène animée de toutes part telle une fourmilière ! On ne s'en lasse pas tel une pièce de Jérome Deschamp, Ca fourmille de toutes parts! Une vraie réussite ! Bravo
106, rue Brancion 75015 Paris