Quelque part en province. Une jolie ville, agréable, un joli parc, un pensionnat, un évêque, de beaux magasins, des rues, des avenues. Un chef-lieu sans doute. C’est-à-dire nulle part.
Dans un appartement, un Professeur à poils blancs et articulation laborieuse, donne une leçon particulière à une Elève polie et bien élevée. Dans l’appartement, une Bonne – la bonne du professeur – s’emploie à l’intérieur, veille à l’ordre et au ménage.
Ici la salle à manger fait cabinet de travail et le cabinet de travail fait salle à manger.
Au commencement, le vieux professeur et la jeune élève se congratulent d’arithmétique. On additionne les politesses, on compte les « excusez-moi ». Les « si vous le permettez ». Tout va bien. A l’addition, s’ajoute la soustraction qui ne soustrait rien, additionne tout. Les règles se brouillent. Tout va moins bien. « Surtout pas de philologie, la philologie mène au pire. » La bonne avait prévenu. Il faudra nettoyer.
Le Professeur prendra la tête, la bonne les jambes. Et du corps de Mademoiselle videront la scène du crime. Quarantième fois de la journée et la journée n’est pas terminée.
Dans Notes et contre-notes, Ionesco dessine ainsi les visées de son théâtre : « … aller à fond dans le grotesque (…) Un comique dur, sans finesse, excessif. Revenir à l’insoutenable. Pousser tout au paroxysme, là où sont les sources du tragique. »
Et plus loin, cette injonction : « Exagération qui disloque la plate réalité quotidienne. Dislocation aussi, désarticulation du langage. »
De Ionesco : l’ordinaire insoutenable de la farce.
De Thomas Bernhard : la farce insoutenable de l’ordinaire. Emprunter de courtes chroniques extraites d’Evènements. En toile de fond d’une certaine façon. En contre point rythmique aussi.
Prendre au pied de la lettre la désarticulation du langage, la dislocation du réel, avec autant de sérieux que la désarticulation de l’action et des situations dans le burlesque déployé par les comiques américains tels Buster Keaton ou les Marx.
« Totalement réjouissant. » François Vicaire, revue : Théâtre en Normandie
« Une mise en scène originale et bien rythmée. » David Elhaik, Paris Normandie
« Drôlement monstrueux et monstrueusement drôle. » La Provence, Alice Ourliac
« Tout est dynamité. » Catherine Robert, La Terrasse
« Une mise en scène inventive. » ODB Théâtre
« Idéal pour se plonger dans une bulle de rire et de trouvailles toutes plus surprenantes les unes que les autres ! » Planchescourbesplanchesaclous
« Il faut beaucoup de talent pour réussir un tel pari ! » Blog de Philippe Venturino
je confirme que c'était super bien joué comme pièce!
Pièce géniale,très drole et terrible a la fois.Supers acteurs,surtout l'élève qui est formidable.
Une pièce complètement loufoque et magistrale! Des comédiens au top de leurs formes, extraordinaires. C'est un vrai moment de plaisir et de rire!
Pour 2 Notes
je confirme que c'était super bien joué comme pièce!
Pièce géniale,très drole et terrible a la fois.Supers acteurs,surtout l'élève qui est formidable.
Une pièce complètement loufoque et magistrale! Des comédiens au top de leurs formes, extraordinaires. C'est un vrai moment de plaisir et de rire!
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris