Tom, jeune homme sensible et insatisfait, a suivi son rêve : il est parti. Il a quitté sa ville et un environnement familial et professionnel étouffant... Il a fui. Mais Tom ferme les yeux. Tom se souvient de ce qu’il a laissé derrière lui.
Ce voyage intérieur le ramène inexorablement dans l’appartement de sa jeunesse. Là, Tom y retrouve, Amanda, sa mère, qui, face à l’âpreté du quotidien, ressasse hystériquement ses rêves déchus et projette sur ses enfants ses désirs de réussites sociales.
Et puis, il y a Laura, sa sœur si fragile, si inadaptée au réel qu’elle s’enferme dans un univers imaginaire, sa collection d’animaux en verre.
Mais surtout, Tom se doit de revivre cette soirée de printemps où il a invité son ami Jim à dîner, ranimant la folie de sa mère et les espoirs de sa sœur Laura, confrontée à son amour secret. La vie a alors failli basculer, le temps d’une parenthèse enchantée...
« Troublante, poignante, à la fois irréelle et pourtant tellement d'actualité, la pièce (…) touche en plein cœur. On ne ressort pas indemne de cette création. Les comédiens, à l'interprétation sublime, évoluent dans un décor volontairement épuré et minimaliste (…) A l'encontre, y prennent tout leur sens et leur valeur l'univers sonore, les éclairages, les corps qui se meuvent, la précision du geste, du mouvement. Le désarroi de Tom est prégnant, la douleur étouffée de Laura perceptible et criante. Le spectateur espère, sourit un peu, souffre énormément avec ces êtres démunis mais si attachants. Une coproduction (...) dont l'on ressort meurtri, marqué et dont on peine à se remettre. Un chef-d'œuvre… » L’Écho Républicain, 15 novembre 2018
« Dans le rôle de la mère maladroite, Claire Vidoni fait preuve d’une vraie originalité en composant un personnage flottant et dansant, d’une tendre étrangeté. En jeune fille en mal d’épanouissement, Laura Segré sait en dessiner le repli tendre et douloureux, la part d’ombre et de secret, la force d’espoir. Charles Leplomb donne quelque chose d’aigu, d’âpre, d’amer au rôle du frère, exprimant ainsi parfaitement la révolte intérieure de ce jeune homme (...). Enfin, Augustin Passard compose avec justesse un visiteur d’une légèreté citadine, chez qui le trouble ne brouille guère la tranquillité d’esprit. Avec eux, La Ménagerie de verre devient un brûlant souvenir commun, celui de nos vingt ans, quels qu’ils soient. » Gilles Costaz, WebThéâtre, 18 octobre 2018
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking : Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.