Cette pièce est une histoire d'amour, une histoire de désir. Du drame initial qui s'y joue – le nôtre comme celui du personnage – on n'aurait pu retenir la nécessité de n'en montrer que la souffrance, alors qu'il s'agit du soulagement vertigineux d'un homme qui se défait du monde et de ses contraintes.
Chose impossible bien sûr, d'où découle le sentiment d'un amour fou qui ne se matérialise jamais, mais qui, dans sa quête absolue et tellement humaine, amène parfois le rire. Même si c'est désenchanté ; la dérision même si c'est terrible ; la tendresse même si c'est poignant. C'est un univers délectable pour l'acteur à faire résonner son instrument avec toutes ses couleurs et ses nuances, jusqu'à la violence parfois. Parce que cela est avant tout léger, comme un jeu.
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