Rencontre avec les équipes artistiques à l'issue de leur représentation le 11 septembre.
M. Linh est un vieil homme fatigué. Le voilà, au terme d'une traversée éprouvante, qui débarque dans un port occidental, une modeste valise de cuir bouilli posée à ses pieds, sa petite fille dans ses bras : Sang diû.
Un prénom qui signifie matin doux. Mais c'est un froid glacial qui accueille l'exilé et sa descendante. Il faudra l'homme au banc et sa voix grave pour que la vie de M. Linh reprenne du sens.
Entre les deux hommes, une étrange amitié se noue. L'un parle, l'autre écoute. Ils se comprennent, non par les mots mais avec le coeur. Et un rien déchire la grisaille.
Une histoire d’exil, d’amitié et de folie.
« Lorsque Sylvie Dorliat m’a offert La petite fille de Monsieur Linh, comme on offre un bien précieux, je ne pensais pas voyager aussi loin. Un voyage dans des contrées étrangères, un voyage dans le temps, un voyage dans les émotions. Lorsque Sylvie m’a proposé d’en imaginer la mise en scène, j’ai voulu respecter la magie du livre de conte que l’on ouvre qui nous transporte.
Il est le fil conducteur du spectacle, parfois objet, parfois enfant, toujours chéri. Même si le propos est grave (l’exil, la mort, la folie), j’ai voulu que ce spectacle soit lumineux et aérien.
Pour mettre en valeur ce moment intime, juste souligné par des ombres, des lumières, des silences et des musiques, uniquement des voilages, une petite valise de cuir bouillie posée au sol et une cage suspendue qui oscille entre passé et présent. Et dans la cage, une lumière qui veille, une lumière qui éclaire tout cela, une présence en filigrane…
J’ai voulu que Sylvie prête sa silhouette élégante et sa voix grave aux deux protagonistes, tantôt habitée par la sensibilité de M. Linh, tantôt traversée par la bonhomie de M. Bark, pour que le conte prenne vie, pour que le spectateur soit tenu en haleine jusqu’au dénouement très spécial de cette formidable histoire d’amitié. »
Célia Noguès
« Sylvie Dorliat alterne le récit et le jeu et fait vivre tous les personnages qui entourent le grand-père, perdu dans la grande ville, en les caractérisant par une attitude du corps, un simple signe. Un beau travail pour cette histoire d'exil, d'amour et d'amitié qui nous enchante par sa simplicité et l'humanité qu'elle dégage. » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama TT
« Avec délicatesse, sans en rajouter, auteur, metteur en scène et interprète nous font saisir mieux et plus intensément qu'avec de longs discours, les horreurs de la guerre, l'implacabilité de l'exil, la douleur du déracinement et la puissance de l'amitié et de l'amour. Il est des spectacles forts, puissants, bouleversants qui vous poursuivent longtemps après les lumières éteintes. C'est le cas de La petite fille de Monsieur Linh. » Nicole Bourbon, Reg’ Arts
« Une adaptation sublime qui magnifie le texte de Philippe Claudel et porté par la générosité d'une comédienne touchante rend déchirante cette histoire de déracinement et d’amitié. A ne surtout pas manquer ! » Froggy delight
« Une Sylvie Dorliat qui irradiait par son interprétation, une Célia Nogues qui avait ficelé la pièce comme une experte, et des mots qui laissaient respirer nos maux… Une interprète, une metteure en scène, un auteur... qui vont dans la même direction ! A voir et à revoir de toute urgence. » Bien être et santé
« Un texte très fort et très émouvant. » Jean-Luc Jeener, Figaroscope
« Bien que gravitant autour de thèmes sombres (…), la petite fille de Monsieur Linh nous convainc avec les couleurs pastel du détachement serein et de l’espoir. Sylvie Dorliat parvient à insuffler un fort rayonnement à ses deux personnages allégoriques, offrant au spectateur la curieuse saveur d’une poésie imprégnée d'esprit de liberté. » Thierry de Fages, 22 octobre 2012, lemague
« Qu'il ait lu le livre ou qu'il le découvre, le spectateur attentif boit ses paroles et se plonge dans l'atmosphère si particulière du texte, bercé, ému, secoué par l'histoire si dense, au dénouement si triste. C'est un beau travail que nous offrent là Sylvie Dorliat et Célia Nogues, un moment singulier à ne pas manquer. » Marie‐Pierre Paillot, Spectacles séléction
« La mise en scène de Célia Nogues est fluide et fait preuve d’une lenteur toute orientale qui pose le sujet en nous transportant d’un monde plein de senteurs et de saveurs à un monde déraciné où Monsieur Linh tente de survivre. En nous délivrant quelques émotions simples de Monsieur Linh, le public ressent tous les parfums de l’Asie du Sud‐est. Sylvie Dorliat nous accompagne avec tranquillité, sensibilité et force jusqu’au bout de ce voyage où la raison vacille. Un spectacle rare à découvrir ! » Laurent Schteiner, Théâtre.com le webzine de l’actu théâtrale
Belle interprétation qui nous offre un joli conte...plein de poésie et d émotions. Cela change des autres univers présentés habituellement sur scène. Tout est juste et bien dosé. Pas évident de garder le rythme pendant plus d'une heure. Bravo !
Interprétation très sensible de S. Dorliat. J'ai adoré. Claudie
Magnifique, touchant et émouvant. Plein de poésie. Un très grand bravo à Sylvie Dorliat qui sert ce texte avec une précision d'orfèvre tout est d'une justesse remarquable. Belle performance d'actrice.
Belle performance scénique de l'actrice. Le passage d'un rôle à l'autre se déroule en fluidité mais on sent la tension de l’interprétation tout le long de la pièce un peu comme quand on lis la nouvelle de Philippe Claudel qui finit par vous arracher des larmes.
Pour 14 Notes
Belle interprétation qui nous offre un joli conte...plein de poésie et d émotions. Cela change des autres univers présentés habituellement sur scène. Tout est juste et bien dosé. Pas évident de garder le rythme pendant plus d'une heure. Bravo !
Interprétation très sensible de S. Dorliat. J'ai adoré. Claudie
Magnifique, touchant et émouvant. Plein de poésie. Un très grand bravo à Sylvie Dorliat qui sert ce texte avec une précision d'orfèvre tout est d'une justesse remarquable. Belle performance d'actrice.
Belle performance scénique de l'actrice. Le passage d'un rôle à l'autre se déroule en fluidité mais on sent la tension de l’interprétation tout le long de la pièce un peu comme quand on lis la nouvelle de Philippe Claudel qui finit par vous arracher des larmes.
Très beau conte poétique et émouvant. Excellente interprétation ! Un grand moment d'émotion qui m'a poussé à lire le conte... 2e moment formidable. A recommander chaudement.
Tout en sobriété et sensibilité, Sylvie Dorliat nous mène doucement vers un dénouement émouvant. Belle mise en scène qui ajoute à l'interprétation.
L'histoire est poignante, et l'interprétation est magnifique, pleine d'émotion, de justesse, et de vérité. La pièce m'a laissé un souvenir inoubliable.
vous avez aimé le livre, vous le vivrez vous ne connaissez pas le livre, aller le vivre
Histoire poignante. L'interprétation est sobre, pleine de délicatesse, le ton est juste, et laisse un souvenir marquant.
très bonne interprétation très émouvante à voir
Pièce de théâtre magnifiquement jouée. Mise en scène sobre qui soutient le thème du problème de l'immigré.
excellente pièce magnifiquement interprétée par une actrice. Tous les 4 avons passé un très bon moment. Un grand bravo à l'actrice qui était très touchante
Ayant lu il y a des années,quel bonheur de retrouver.pas déçu!
Une magnifique mise en cène et interprétation. Bravo! interprétation
Excellente pièce - cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu une mise en scène et un jeu de cette qualité : subtil, profond et travaillé. Cette pièce nous emmène... Un voyage poètique et lucide sur l'exil en France.
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking : Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.