Dans cette pièce de théâtre à la limite de la fable horrifique et de la science-fiction, François-Xavier Rouyer explore l’altérité et nous enjoint à regarder, à la marge des emblèmes de la réussite capitaliste, d’autres voies et modèles possibles.
Dans un monde d’une froideur clinique, une femme en détresse s’essaye à une expérience : se déposséder, se déprendre, se désincarner pour migrer dans une autre forme. Peut-on avoir peur au théâtre comme au cinéma ? De prime abord réaliste, La Possession bascule insidieusement vers la fable horrifique.
Convaincue qu’on lui a jeté un sort, une jeune femme, pour refaire sa vie, tente de s’échapper en se transformant en un rocher, une plante, un animal. S’installe peu à peu un système sorcier hérité de l’univers des contes et du film d’épouvante.
Adossé à ce vecteur fictif de colonisation d’autres corps, qu’abondent de nombreuses références cinématographiques, le quatuor d’interprètes évoque la peur d’être remplacé, l’envie de l’autre ou d’être l’autre... Témoignant d’une dérive vers un monde de science-fiction, où se creuse le fossé entre nos aspirations profondes et les injonctions politicosociales, François-Xavier Rouyer en appelle à notre énergie vitale, nous enjoint à regarder, à la marge des emblèmes de la réussite capitaliste, d’autres voies et modèles possibles.
« Portée par un quatuor de comédiens bluffants, cette fable horrifique saisit autant par l’effroi qu’elle provoque que par sa puissance réflexive [...] De quoi offrir à cette Possession l’aura de ces spectacles qui conditionnent le chemin du retour et restent durablement en mémoire. » Sceneweb
« [...] les interrogations anthropologiques croisent les angoisses existentielles et écologiques de notre époque, dans un climat de tension où l’humour rivalise avec la terreur. » La Terrasse
surprise de m'être laissée "possédée par une pièce contemporaine d'un genre souvent pseudo machin chose, sans vraiment d' esthétique" littéraire",, ,bref à l'antipode de mes goûts et tendances classiques mais la;;;quelle claque au niveau de l'interprétation des trois exceptionnelles jeunes comédiennes malgré le bruit métallique (style de la musique comtemporaine) qui ici trouvait sa pleine et entière justification.Une mise en scène contemporaine qui ne portait pas préjudice au propos.La pièce qui durait 1h40 ne m'a pas laissé une seconde de répit tant j'ai été absorbée ,admirative, bluffée par l'interprétation des trois comédiennes qui parviennent à une maîtrise quasi "démoniaque" de leur corps.Une performance dans le jeu comme dans l'expressivité des corps...Dingue et étonnant!.Une "expérience" que j'ai appréciée dans un lieu que j'ai découvert(carreau du temple)
Pour 1 Notes
surprise de m'être laissée "possédée par une pièce contemporaine d'un genre souvent pseudo machin chose, sans vraiment d' esthétique" littéraire",, ,bref à l'antipode de mes goûts et tendances classiques mais la;;;quelle claque au niveau de l'interprétation des trois exceptionnelles jeunes comédiennes malgré le bruit métallique (style de la musique comtemporaine) qui ici trouvait sa pleine et entière justification.Une mise en scène contemporaine qui ne portait pas préjudice au propos.La pièce qui durait 1h40 ne m'a pas laissé une seconde de répit tant j'ai été absorbée ,admirative, bluffée par l'interprétation des trois comédiennes qui parviennent à une maîtrise quasi "démoniaque" de leur corps.Une performance dans le jeu comme dans l'expressivité des corps...Dingue et étonnant!.Une "expérience" que j'ai appréciée dans un lieu que j'ai découvert(carreau du temple)
4 Rue Eugène Spuller 75003 Paris