Dans cette mise en scène audacieuse, La voix humaine révèle, avec subtilité et émotion, les liens secrets du texte avec la vie de Cocteau.
Une femme téléphone pour la dernière fois à son amant qui la quitte. Entre tendresse et rage, elle tente de retenir cet amour qui ne tient qu'à un fil : celui du téléphone, « arme redoutable de la vie moderne » chargée de multiples possibilités de mensonge.
Mais Charles Gonzalès, metteur en scène, propose une autre lecture de La voix humaine.
Ce chef d'œuvre cache une autre réalité, plus intense, plus violente et plus énigmatique que celle d'une première lecture. Au prix d'un patient travail d'enquête, il a déchiffré les messages cachés du Maître. Avec lui, le texte prend une nouvelle dimension : on accède à l'âme de Cocteau.
Cette expérience théâtrale unique associe musique, vidéos, sons, à la voix de la comédienne Yannick Rocher, qui incarne le texte sur scène. Ce spectacle est hymne à l'être humain, dans cet endroit énigmatique et le plus sensuel du corps humain : la voix. La voix... rhizome du corps et de la pensée, racine à ciel ouvert ! Tout passe par elle et nous indique le chemin à suivre. Il s'agit ici de la nécessité absolue de paroles et de silences du personnage combattant la solitude sonore de l'Être dans sa nuit obscure.
« Un spectacle étonnant, d’une audace inouïe et curieuse. Une proposition novatrice et exemplaire du chef d’oeuvre de Jean Cocteau. Une découverte que je recommande vivement. » Spectatif
« Voici un objet théâtral rare et fascinant. Un spectacle totalement original et prenant. Nous, les spectateurs, allons revenir de ce voyage introspectif. Les sons, non seulement entendus mais écoutés, se sont mêlés à notre voix intérieure... » De la cour au jardin
« cette confrontation avec la solitude nous conduit vers une autre piste. Le spectacle en fait le choix, assumé, à la faveur d'une mise en scène qui ne se montre pas et cependant d'une précision d'orfèvre. Une comédienne magnétique... » It art bag
Un spectacle d'une grande beauté où le texte que l'on croyait connaître de Jean Cocteau "La voix humaine" prend ici une tournure différente, celle d'une plongée dans les profondeurs de l'âme humaine, où l'amour et la solitude sont dans un continuel va et vient face à soi-même. Bonne interprétation de Yannick Rocher, sous une lumière magnifique de son metteur en scène et acteur Charles Gonzalès.
Spectacle tout en sobriété, soutenu par une bande-son magnifique, des éclairages tout en nuances subtiles qui mettent l'accent sur l'essentiel, et la sensibilité de son interprète. Bravo !
On ne peut que retenir son souffle face à tant de sensibilité, de subtilité et de beauté. Le texte de Cocteau prend ici une toute nouvelle dimension, habillé de magnifiques lumières, soutenu par une actrice tout en retenue, d'une élégance extrême. On partage la souffrance digne de cette femme, à distance de celui qui la quitte. La pièce, de 1930, entre en résonance avec les nouveaux usages amoureux dématérialisés, digitalisés, déshumanisés… il y a là matière à réflexion. À ne pas manquer !
Charles Gonzalès nous offre une nouvelle et passionnante lecture de l'œuvre de Cocteau où il n'est plus seulement question d'une rupture amoureuse mais aussi de la vie et de la mort. Ses éclairages superbes et subtils mettent en lumière, estompent ou font disparaitre son interprète et une bande son exprime tour à tour le deuil et l'amour. Yannick Rocher est toute de passion retenue. Le Théâtre de la Contrescarpe offre son écrin à ce spectacle d'une beauté rare et particulièrement émouvant. Certainement un des plus beaux spectacles de la saison. Une réussite totale
Pour 4 Notes
Un spectacle d'une grande beauté où le texte que l'on croyait connaître de Jean Cocteau "La voix humaine" prend ici une tournure différente, celle d'une plongée dans les profondeurs de l'âme humaine, où l'amour et la solitude sont dans un continuel va et vient face à soi-même. Bonne interprétation de Yannick Rocher, sous une lumière magnifique de son metteur en scène et acteur Charles Gonzalès.
Spectacle tout en sobriété, soutenu par une bande-son magnifique, des éclairages tout en nuances subtiles qui mettent l'accent sur l'essentiel, et la sensibilité de son interprète. Bravo !
On ne peut que retenir son souffle face à tant de sensibilité, de subtilité et de beauté. Le texte de Cocteau prend ici une toute nouvelle dimension, habillé de magnifiques lumières, soutenu par une actrice tout en retenue, d'une élégance extrême. On partage la souffrance digne de cette femme, à distance de celui qui la quitte. La pièce, de 1930, entre en résonance avec les nouveaux usages amoureux dématérialisés, digitalisés, déshumanisés… il y a là matière à réflexion. À ne pas manquer !
Charles Gonzalès nous offre une nouvelle et passionnante lecture de l'œuvre de Cocteau où il n'est plus seulement question d'une rupture amoureuse mais aussi de la vie et de la mort. Ses éclairages superbes et subtils mettent en lumière, estompent ou font disparaitre son interprète et une bande son exprime tour à tour le deuil et l'amour. Yannick Rocher est toute de passion retenue. Le Théâtre de la Contrescarpe offre son écrin à ce spectacle d'une beauté rare et particulièrement émouvant. Certainement un des plus beaux spectacles de la saison. Une réussite totale
5, rue de Blainville Paris 75005 Paris