Une fois encore, Molière reflète la comédie humaine dans toutes ses facettes et lui tend un miroir implacable dans cette pièce où le rire a souvent un arrière-goût très amer.
Alceste vit dans un monde, moitié jungle moitié basse-cour, où il ne voit partout que « lâche flatterie, injustice, intérêt, trahison, fourberie » et qu’il combat sans relâche en professant une sincérité radicale qui détonne dans cette galerie des glaces du paraître dont la coquette Célimène est la coqueluche. Or c’est précisément de cette jeune veuve, rompue à tous les artifices du jeu de masques social, que le pourfendeur de toute hypocrisie est tombé amoureux. Un paradoxe insoluble ?
Une fois encore, Molière reflète la comédie humaine dans toutes ses facettes et lui tend un miroir implacable dans cette pièce où le rire a souvent un arrière-goût très amer.
8, rue de Nesle 75006 Paris