Le Sourire au pied de l’échelle

du 21 mars au 4 avril 2005
1H20

Le Sourire au pied de l’échelle

Au pied d'une échelle dressée vers la lune, le clown sourit d'extase. Et sous le chapiteau, les spectateurs rient. Mais cela ne suffit pas à Auguste qui voudrait partager avec eux sa joie intérieure. D'errances en mésaventures, il découvrira peut-être enfin le secret du bonheur : s'accepter tel que l'on est, simplement. Mais à quel prix ? Dans un décor d'ombre et de lumière, une parabole poétique sur l'humaine condition, servie par une comédienne inspirée.

La pièce
La mise en scène

La presse

Au pied d'une échelle dressée vers la lune, le clown sourit d'extase. Et sous le chapiteau, les spectateurs rient. Mais cela ne suffit pas à Auguste qui voudrait partager avec eux sa joie intérieure. D'errances en mésaventures, il découvrira peut-être enfin le secret du bonheur : s'accepter tel que l'on est, simplement. Mais à quel prix ? Dans un décor d'ombre et de lumière, une parabole poétique sur l'humaine condition, servie par une comédienne inspirée.

La quête de la joie intérieure. Avec des mots simples, l’histoire d’un Auguste incompris qui, en chemin, rencontre les autres, se reconnaît, s’accepte et enfin sourit. Le spectacle est un hymne à la tolérance qui est encore plus en résonance avec l’époque actuelle où les questions sur l’identité s’accentuent.

Le provocateur humaniste des Tropiques révèle sa veine poétique dans cette fable universelle à travers le personnage du clown qui sommeille en chacun de nous.

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Un spectacle né du métissage entre 4 continents :
L’Amérique : l’auteur, originaire de Brooklyn
L’Europe : l’interprète, une occitane de Paris
L’Asie : la gestuelle inspirée du Kyogen japonais
L’Afrique : la mélopée de Francis Bebey

L’adaptation est née à force de puiser à la source du texte anglais, de m’abandonner au rythme et à la simplicité de sa langue qui « coule sans trêve comme une intarissable musique ».

Jouer « Le Sourire au pied de l’échelle » c’est faire entendre le texte sans artifice, de la parole au chant et au silence, de l’immobilité à l’évidence du geste puis, peu à peu, « me prendre au jeu », incarner le personnage, pour accéder, au final, au dépouillement le plus total.

La trame invisible du spectacle, c’est la musique de Francis Bebey tantôt contre-chant du récit, tantôt provocation rythmique au jeu. Elle tisse, dans une même toile, les instruments et la voix, elle participe de « ce temps spirale » et répétitif qui s’enroule sur lui-même pour qu’advienne le chant. Danielle Marty.

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« A la fois mime, comédienne, Danielle Marty interprète cette fable avec maestria. » Télérama

« C’est un spectacle tout public, dans le meilleur sens du terme. Car il s’adresse à notre part d’enfance, aux renoncements qui sommeillent en nous voilant la vue. » L’Express

« Danielle Marty - grande exploratrice de textes devant l’Eternel (dont celui de la Bible, évidemment) - a trouvé dans Henry Miller la matière de nous conter l’histoire d’un Auguste de cirque qui, parti à la rencontre des autres, se reconnaît, s’accepte et enfin sourit. Dans un décor d’ombre et de lumière, au milieu de la piste, Danielle Marty vit le texte de Miller, Le Sourire au pied de l’échelle (une échelle dressée vers la lune), et nous en communique, intense et lumineuse, la candeur et le pathétisme. » L’Avant-scène

« Auguste est bien ce clown que Henry Miller rêvait de devenir lorsqu’il était enfant. C’est cet Auguste échappé d’un drôle de cirque existentiel qui se démasque, autre que tout le monde le voit. […] Danielle Marty entreprend de nous initier à cet Henry Miller méconnu, en un discret solo qu’elle interprète dans sa propre adaptation. Sans autre accessoire qu’un petit voile blanc à transformation au gré de sa gestuelle préméditée et d’un nez rouge de tradition, qu’elle enlève à peine fixé, par dérision contrôlée. Notons que dans le dessein de Miller, traversée par les signes d’une certaine spiritualité orientale, Danielle Marty a su puiser aux sources du kyogen (partie comique du nô) que lui a transmis maître Nomura Kosuké. D’où le kimono noir qui souligne ses déplacements dans une chorégraphie esquissée, sans recherche d’effets appuyés. Elle recrée comme une grâce du texte, soumis aux fulgurances du zen repensé : « être moi-même tout en étant toi. » L’Humanité

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Théâtre Darius Milhaud

80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris

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Théâtre Darius Milhaud
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le lundi 4 avril 2005

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