Soit une histoire banale de notre temps : une femme avec son bébé dans un centre de rétention. Elle a tout traversé : la guerre, l’amour perdu, le viol, l’errance, la misère, le rejet. Elle ne peut plus rien, ni le pas en arrière ni le pas en avant.
Le Testament de Vanda est la tentative de dire autant qu’il se peut la vérité, la poésie d’une vie, brutale et tendre, violente et douce, aimante et déchirée, la vérité sous l’information qui en fait l’économie, celle qui ne dit que : suicide d’une migrante dans un centre de rétention…
« Beau monologue, âpre et poétique. Delphine Valeille interprète magnifiquement Vanda. » A2S Paris
« Delphine Valeille, magnifique comédienne, éclaire les mots tant sublimes que crus de Jean-Pierre Siméon. » Froggy’s delight
« C'est le sourire et le regard clair de Delphine Valeille, une comédienne intense, que l'on retient. Une énergie impressionnante. » Tatou
Il y a deux façons diamétralement opposées de dire le monde et la réalité que nous vivons. La plus présente, l'oppressive, qui se donne comme péremptoire, aussi vite apparue que disparue dans le bruit général : c'est celle de l'information.
Qui ne dit des choses et des êtres que leur apparence, le minimum reconnaissable et identifiable, le lieu commun, bref ce qu'on en sait déjà et qui contente la paresse et organise l'oubli.
L'autre, la généralement absente, l'opprimée, qui tente de dire la profondeur sous la surface, le réseau inextricable des ombres et des clartés sous l'évidence, l'épaisseur de chair, de nuit de cris et de silence de toute vie, bref la part perdue de l'information. Cette façon là, c'est celle de la poésie. Le Testament de Vanda c'est cela : la tentative de dire autant qu'il se peut la vérité, la poésie d'une vie, brutale et tendre, violente et douce, aimante et déchirée, la vérité sous l'information qui en fait l'économie, celle qui ne dit que : suicide d'une migrante dans un centre de rétention...
Jean-Pierre Siméon
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris