Le tigre

Résumé
La pièce
Note d’intention
La presse

• Résumé

Un étrange individu surnommé le Tigre enlève Gloria, une passante. Va-t-il lui faire violence ? Il lui tient des propos incendiaires, d’un intellectualisme fumeux, rugissant au rythme du concerto Tchaïkovski, s’armant de Nietzsche et de Schopenhauer !

Gloria, insignifiante petite-bourgeoise est tout d’abord terrorisée. Va-t’elle parvenir à l’apprivoiser ?

Adaptation de Laurent Terzieff.

• La pièce

L’auteur s’amuse à dénoncer avec un humour, quelquefois cruel, la fuite dans l’irrationnel démagogique de ce personnage qui, ne se sentant pas reconnu pour les talents qu’il se prête, envisage de se venger d’une façon aussi ridicule que confuse.

Des attitudes de mauvaise foi qui n’ont d’autres mobiles pour lui que de s’acheter, sinon une bonne conscience, du moins une image de lui-même qui lui permette de continuer à vivre.

Comme souvent chez Schisgall, il y a décalage entre l’être et le paraître et l’homme qui joue les tigres n’est-il pas finalement qu’un tigre de papier ?

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• Note d’intention

Vouloir mettre en scène Le Tigre, c’est aussi et sans jamais juger, s’attacher à étudier et à essayer de comprendre les circonstances qui peuvent en une fraction de seconde pousser un être à passer à l’acte et à vouloir commettre parfois l’irréparable...

Pourquoi et comment les freins psychologiques peuvent cesser de jouer leur rôle au point de laisser une cassure irréversible dans le cœur et dans la tête...

C’est également s’intéresser au comportement psychologique de la victime qui paniquée doit, pour garder la vie sauve, essayer de contrôler la folie du prédateur grâce à l’écoute, l’observation, la compréhension et l’énergie du désespoir.

Hélène Zidi-Chéruy

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• La presse

"Un spectacle fascinant... Admirablement guidés par Hélène Zidi-Chéruy, les deux interprètes ne jouent pas. Ils incarnent." Jean-Marc Stricker, France Inter, 15 février 2005

"Un huis clos haletant et sans pitié, entre violence et sensualité… La mise en scène étonne par son inventivité et son modernisme." Emmanuel Plé, Théâtral magazine

"Célia Granier-Deferre (fille de Pierre) réalise une véritable performance d’actrice dans cette pièce construite comme un polar psychologique. Elle est d’une crédibilité rare dans le rôle de Gloria, et oscille avec habilité de la frayeur à la folie, jusque dans la tendresse." D. de M., Journal du dimanche, 27 fév. 2005

"Déclinaison brillante autour de la bête et de sa proie. La mise en scène d’Hélène Zidi-Cheruy la retranscrit avec précision, mettant en avant une violence physique d’autant plus impressionnante qu’elle est rare sur une scène de théâtre." Marie Figarella, A voir à lire, 8 mars 2005

"Hélène Zidi-Chéruy (…) signe une mise en scène charnelle, très réaliste, violente (…). Les deux comédiens, Célia Granier-Deferre et Lionel Rousselot, la suivent avec talent sur cette pente courageuse. Si on aime un théâtre dérangeant, on sera servi !" Jean-Luc Jeener, Figaroscope, 16 mars 2005

"Une incontestable réussite… Et si l'on est saisi, c'est que l'interprétation est impeccable. Hélène Zidi-Chéruy sait faire naître en ses comédiens des personnages profonds, crédibles. Une véritable création de rôles, d'un réalisme à fleur de peau." François Varlin, L'Avant-scène Théâtre, 15 avril 2005

" La performance d'acteurs est impressionnante, surtout dans la première partie du spectacle, quand Célia Granier-Deferre et Lionel Rousselot s'opposent dans un face-à-face qui tourne souvent au corps à corps incertain." Jack Dion, Marianne, 16 avril 2005

"L'enlèvement est devenu un sport mondial : les journalistes, particulièrement, en savent quelque chose ! Hélène Zidi-Chéruy, par sa mise en scène, sait, dans nos coeurs de spectateurs, se faire l'écho de cette actualité : terreur, violence physique, provocation sexuelle, les comédiens, Célia Granier-Deferre et Lionel Rousselot, vont au bout d'eux-mêmes. Et c'est très impressionnant." Jean-Luc Jeener, Le Figaro Magazine, 23-29 avril 2005

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