Un opéra fantastique en 5 actes
Prologue
La genèse
Note de mise en scène
Les Contes d'Hoffmann racontent l'histoire des essais désastreux d'un homme dans les jeux de l'amour. Pendant qu'il nous en fait la narration, la femme de ses rêves, Stella, adopte trois formes différentes : une poupée, une courtisane et une artiste.
Les Contes d'Hoffmann restent un ouvrage immensément populaire, sans doute du fait de ce mélange unique d'étrangeté grinçante, parfois inquiétante, d'élans romantiques et passionnés et de passages comiques et bizarres.
Dans la taverne de maître Luther, les Esprits du vin, de la bière et du rhum mènent la danse, tandis que la Muse de la Poésie, sortie d'un tonneau, annonce son intention de ramener à l'Art le poète Hoffmann, ensorcelé par les charmes d'une femme. Lorsque les Esprits se sont dissipés, une lettre destinée à Hoffmann est interceptée par un personnage qui se nomme lui-même le conseiller Lindorf et se vante d'avoir « de l'esprit comme un diable ». Dans cette lettre, la cantatrice Stella fixe un rendez-vous à Hoffmann. Celui-ci entre alors dans la taverne, accompagné de Nicklausse.
À la demande d'un groupe d'étudiants, habitués des lieux, il entonne la « Légende de Kleinzach ». Mais c'est son passé, hanté par trois femmes - ou une seule ? - qui revient toujours aux lèvres d'Hoffmann. Cédant aux injonctions des buveurs, il se décide à raconter ses aventures.
Avant toute autre question, pourquoi Hoffmann ? À cause de l’énorme popularité dont jouissaient, dans la France romantique, les écrits du conteur allemand. Plus ou moins bien traduits, plus ou moins bien adaptés, ses récits avaient conquis un public que ravissaient également les romans chevaleresques de Walter Scott. […]
Quoi qu’il en soit, en 1851, Jules Barbier et Michel Carré présentent au Théâtre de l’Odéon une évocation de la vie et de l’œuvre du poète tout simplement titrée Les Contes d’Hoffmann. Vision schématique, certes, dans une atmosphère fantastique qui correspond davantage au goût du moment qu’à la profondeur germanique, mais qui retient l’attention et présente l’avantage d’offrir, pour un opéra, un canevas utile. Le compositeur Hector Salomon s’était mis au travail ; par suite d’un différend avec le directeur de la Porte-Saint-Martin, son projet n’aboutira pas.
Offenbach a le champ libre. Il lui faudra six ans pour mener à bien sa tâche. Mai 1879, à son domicile du 8, boulevard des Capucines, trois cents privilégiés ont la primeur d’une version réduite mais déjà très éloquente des Contes et l’accueillent avec enthousiasme. Dans l’assistance, Léon Carvalho, directeur de l’Opéra-Comique.
5 octobre 1880, Offenbach s’éteint, laissant la partition complète pour chant et piano et une partie de l’orchestration. La première, le 10 février 1881, sera un triomphe ; combien regretteront qu’il manque un acte, celui de Venise, où règne la courtisane Giulietta ? Viendront ensuite, hélas, les révisions, coupures, ajouts de récitatifs…, avant la reconquête de la vérité qui, fort heureusement, touche à sa fin et révèle le vrai visage d’un compositeur qui a enfin prouvé que la légèreté dont on l’avait accablé cachait d’insondables abîmes.
M. P.
A plusieurs reprises, j'ai mis en scène Les Contes d'Hoffmann. C'est une oeuvre magique. Partant de la mise en scène d'Orange qui a reçu un accueil particulièrement chaleureux, je ferai pour Bercy une nouvelle version de ce grand opéra en m'adaptant au lieu.
La scène centrale sera montée sur un vaste plan d'eau où les images se refléteront. Alors qu'à Orange, théâtre mythique, le spectacle était frontal, à Bercy, le public entourera l'action, comme dans un cirque.
Ce projet me passionne car il représente un pari : créer la magie dans un lieu aussi vaste en utilisant ses spécificités propres pour qu'en sortant de Bercy, vous vous disiez : " Je ne pouvais voir ce spectacle nulle part ailleurs ! "
Jérôme Savary
Direction musicale Jean-Claude Casadesus.
Livret Jules Barbier et Michel Carré.
Grandiose , grandiloquent, décalé comme sait le faire Savary...
Merveilleux.....féérique.....on est comme un enfant devant l'arbre de Noël des voix prodigieuses...une mise en scène remarquable...Dommage on ne comprenait pas toutes les paroles..... et puis la Générale.....un intense moment de bonheur surtout lorsque ça commence mal et que l'humour de Savary est là......
Grandiose , grandiloquent, décalé comme sait le faire Savary...
Merveilleux.....féérique.....on est comme un enfant devant l'arbre de Noël des voix prodigieuses...une mise en scène remarquable...Dommage on ne comprenait pas toutes les paroles..... et puis la Générale.....un intense moment de bonheur surtout lorsque ça commence mal et que l'humour de Savary est là......
8, boulevard de Bercy 75012 Paris