En hébreu, arabe et français surtitré en français.
Soutenue par Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil, cette jeune compagnie issue d’Israël, de France, du Liban, d’Espagne, d’Iran ou encore du Maroc, nous embarque dans une folle épopée à travers le 20e siècle et le Proche-Orient.
Samuel, un avocat trentenaire, se rend en Israël après la mort de son grand-père Beno afin de vendre sa maison. La découverte de celle-ci sera le point de départ d’une enquête personnelle où il retracera l’histoire de son grand-père méconnu.
Tout commence en 1948 par l’exil de ce grand-père, réfugié de la Seconde Guerre mondiale vers la Terre des nouvelles promesses. Il reçoit à son arrivée à Tel-Aviv une maison située à Jaffa, ville palestinienne vidée de ses habitants expulsés.
Pour Beno, le passé de cette maison n’existe pas. Une nouvelle vie s’offre à lui et Beno s’y lance à corps perdu, apprenant l’hébreu passionnément, voyageant de part et d’autre du pays en qualité de journaliste, décrivant l’ardeur et la vitalité de son peuple en omettant la réalité de l’autre.
Un jour, une lettre arrive et trouble l’univers de ce jeune homme. Une lettre du passé, d’anciens habitants demandant des nouvelles de la maison, du verger, de la boutique familiale au coin de la rue.
Que répondre ?
Beno décide de mentir. Il leur raconte une histoire, un conte, où l’espoir peut encore exister…
Un spectacle fort, émouvant, drôle et d’une très grande humanité dans lequel cette jeune troupe d’acteurs excelle à raconter une histoire qui nous tient en haleine de bout en bout.
Rassemblant photos, films et documents d’archives, les membres du Théâtre Majâz inventent une histoire qui mêle fiction et réalité, passé et présent, arabe, hébreu et français. Cette fable porteuse d’espoir et parsemée d’humour est aussi une réflexion sur la mémoire collective de la part de jeunes artistes qui héritent, par leurs origines, de questions très complexes. Ce spectacle nuance et humanise un conflit chargé d'idées reçues et fait naître un rêve : celui d’une résistance qui ne soit armée que de bienveillance.
« Je sais maintenant à quel peuple j’appartiens. J’appartiens au peuple des réfugiés. Nous n’avons pas de langue, pas de religion, pas de couleur. Nous sommes le peuple des lettres, des photos, des films. Nous, nous portons nos maisons sur le dos. »
« Un sens de la fable, un art de la saynète que Brecht n’aurait pas renié, une façon fraternelle de s’adresser au public, une habileté à glisser du récit au dialogue et une scénographie efficace et ludique. » L’Obs
« Et ils savent traduire cela en jeu et mise en jeu, en plaisirs d’acteurs. À travers un sens de la fable, un art de la saynète que Brecht n’aurait pas renié, une façon fraternelle de s’adresser au public, une habileté à glisser du récit au dialogue et une scénographie efficace et ludique. » Jean-Pierre Thibaudat, Rue89
« Le Théâtre Majâz nous offre une belle histoire humaniste à laquelle on reste suspendu, et dont on sort ému. La mise en scène en particulier s’impose par sa finesse. Un rêve de Moyen-Orient sur scène, et un vrai moment de théâtre pour tous. » Laura Plas, Les Trois coups
22, rue Paul Vaillant-Couturier 92140 Clamart
Voiture : périphérique sortir Porte de Châtillon puis Départementale 306 suivre le fléchage Clamart et Centre Culturel Jean Arp.