Sur scène, des tableaux - humains et picturaux - s'enchaînent, rythmés par la musique d'un violoniste fou et par la voix si singulière des personnages de la pensée. Dans cette nouvelle pièce, on retrouve avec joie la force comique présente dans l'écriture de Novarina. Une ode au pouvoir des mots et à la poéticité du langage.
Entre Valère Novarina et La Colline, c’est une histoire de théâtre de plus de 20 ans. L’Origine rouge en 2000, L’Acte inconnu en 2007, L’Homme hors de lui en 2017, L’Animal imaginaire en 2019 et à l’automne 2023, la création des Personnages de la pensée.
Entrent sur scène Le Déséquilibriste, L’Illogicien, Le Vivant Malgré Lui, L’Acteur Fuyant Autrui, Colombine, Trufaldin, La Parole Portant une Planche. Les personnages de la pensée déchirent l'espace comme la page blanche de l'esprit. L’acteur-trapéziste, athlète affectif, réinvente le drame du langage à chaque respiration. La peinture reste au sol comme des mots renversés.
Musique : Christian Paccoud
« Un plaidoyer pour la souveraineté du verbe [...] pris en charge par une bande de comédiens exceptionnels qui le font entendre avec un éclat remarquable. » Le Monde
« En artiste facétieux qu’il est, Valère Novarina sait utiliser l’art du langage comme tremplin comique pour se moquer du monde et des Hommes, à commencer par lui-même. Une écriture précise, affûtée, acérée. » Sceneweb
« Les années passent et la magie est toujours là. La magie des mots qui naissent, qui fusent, qui s’abouchent et se percutent, se bousculent dans des farandoles langagières saisissantes, bien que n’ayant jamais l’air de vouloir signifier quoi que ce soit. Un moment de théâtre grandiose qui réinvente l’univers de cet artisan du langage et de la pensée. » La Terrasse
« Trichant la langue par le truchement du rire, Les Personnages de la pensée poursuivent avec brio l'apostolat de Valère Novarina contre la tyrannie des mots. Débridé et flamboyant. » Les Echos
« Le poète dramaturge enchante son public avec Les Personnages de la pensée. Laissez-vous prendre dans le filet de ce théâtre mosaïque où fulgurances riment avec abondance, aphorismes avec paroxysme. Ici, le verbe se fait chair et il danse. Il bondit, rebondit, s'agite, s'écartèle, se tord et se mord. Sous la plume de Valère Novarina, il se fait cirque. Un festival du langage dont on ressort la tête à l'envers. » Le Figaro
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Station de taxis : Gambetta
Stations vélib : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
Guy n°20010