Est-il possible de laisser seul un homme, sans rien à faire, pendant quarante années, dans un sous-sol ? Armé de sa plume et entouré de ses livres, le narrateur de ces Carnets du sous-sol se livre dans un long monologue paradoxal. Il défend le droit à la liberté de l'être humain, tout en crachant son venin à la face de l'humanité.
Est-il possible de laisser seul un homme, sans rien à faire, pendant quarante années, dans un sous-sol ? Armé de sa plume et entouré de ses livres, le narrateur de ces Carnets du sous-sol se livre dans un long monologue paradoxal. Il défend le droit à la liberté de l'être humain, tout en crachant son venin à la face de l'humanité.
« Il faut lui mettre le mors aux dents, à notre gars du sous-sol. Il est capable de se taire dans son sous-sol pendant quarante années, bien-sûr, mais qu'il arrive à resurgir dans la lumière - il parle, il parle, il parle... »
D’après le roman de Dostoïevski, traduction d'André Markowicz.