Les soeurs de la pâtisserie Charlemagne
Le mot de l'auteur
Le temps à l’oeuvre
La presse
Extraits
Mina, Flo et Lili, les soeurs de la pâtisserie Charlemagne ont dû vendre la maison ancestrale et mettre un terme à leurs activités. Elles reviennent sur le fil des événements, sur les circonstances qui les ont forcées à vendre, retracent le visage d'une époque qui préfère les produits industriels à la qualité fait main. Heureusement, elles ont un ennemi commun : le promoteur immobilier qui a racheté la maison et n’en finissent pas de régler des comptes avec lui.
Texte publié aux éditions Lansman. Par la compagnie La Barraca.
« Les trois comédiennes sont confondantes de naturel et de bonhomie. Elles jouent avec gourmandise des mots qui semblent être écrits pour elles. Le spectateur se régale, jusqu'au dessert. » Le Figaro
« Les très savoureuses Pâtissières nous scotchent à notre banquette plus sûrement que ne le feraient des meneuses de revue. Car, avec elles, le spectacle, c'est la vie, la vraie vie. » Le Point
« Trois immenses actrices, une pièce épatante. » Le Figaro
« Les comédiennes sont délicieuses, complices, drôles, acides et très bien dirigées par Nabil El Azan. » Télérama TT
« Savoureux. » Elle
« La pièce Les Pâtissières, à voir au théâtre de Trévise jusqu’au 28 juillet 2018, nous fait voyager dans la vie de trois sœurs aux personnalités qui dépotent. Drôle et touchant. » Pauline Conradsson, le parisien, 13 juillet 2018.
« Trois succulentes comédiennes, la mise en scène vivace, joyeuse et sacrement rythmée. C'est vif, piquant, croquant. » L'Express **
« Il y a dans ce spectacle quelque chose proche de la perfection (...) une mise en scène très fine (...) trois merveilleuses interprètes. » Figaroscope / 3 coeurs
« Trois actrices adorables et pétulantes. [...] Jean-Marie Piemme garde la plume guillerette. Sa virtuosité et son baroque font des étincelles. » Nouvel Observateur / 3 coeurs
« Spectacle réjouissant, écriture flamboyante (...) trois actrices débordantes d'humour et de vie. Ces Pâtissières se dégustent comme une exquise friandise. » Valeurs actuelles
« Il se dégage une tendresse joliment emballée par les lumières (...) sur scène, elles nous ont tout simplement ré-ga-lés. » Pariscope
« Une belle mise en scène (...) le jeu de nos trois grandes comédiennes contribuent à faire de cette pièce une gourmandise qui enchantera autant nos zygomatiques que nos neurones. » France Inter / Studio théâtre
« Ce mélange d'humour et de gravité, c'est toute la force du texte de l'auteur belge Jean-Marie Piemme que Nabil El Hazan traduit à merveille dans sa mise en scène. Impossible de ne pas tomber sous le charme de ces trois soeurs incarnées par un trio d'actrice formidables. » France Info
« Trois artistes truculentes (...) elles sont délicieuses comme leurs gâteaux. Une pièce qui se goûte comme une sucrerie : beauté de la langue, interprétation tout en légèreté. » RFI - Vous m’en direz des nouvelles !
« C'est un régal de mots, d'expression et de jeu. Les comédiennes s'amusent et nous ravissent. On était venu se délecter et on a été servis ! » Théâtral magazine
« Cette comédie délicieusement grinçante (...) un réjouissant moment de théâtre. Qu’il faut assurément aller goûter ! » L'Orient Le Jour
Il y a de la disparition dans l’air : pas seulement celle d’une activité prestigieuse, pas seulement celle de la vie (les pâtissières ont entre soixante et soixante-dix ans, comment éviter d’y penser ?), la disparition aussi d’une culture, d’un monde à l’ancienne fait de liens et de traditions qu’on traîne derrière soi à la fois comme un poids et une raison de vivre.
Mais ne nous y trompons pas : ces pâtissières en bout de course n’ont rien perdu de leur éclat. Elles savent rebondir. Au pied du mur inéluctable que dressent devant elles le devenir d’une société grise et les spectres de la vieillesse, ce sont trois femmes combatives qui se dressent.
Trois femmes qui n’ont pas leur langue en poche, trois femmes que le sens de l’humour n’a pas déserté, trois femmes tour à tour agressives, tendres, violentes, défaites, enragées, (dangereuses ?).
Jean-Marie Piemme
Comme chez Tchekhov, comme chez Beckett, le temps est à l’oeuvre dans Les Pâtissières. Le temps qui passe, le temps suspendu du rêve, et tous ces temps qui changent… Si bien que le discours des personnages s’en trouve modelé, malaxé, détourné, jusqu’au brouillage parfois ! Malin en effet qui puisse affirmer à quel moment exact de leur vie de retraitées ces pâtissières en sont quand elles parlent. Mais on n’est pas chez Tchekhov, ici ; encore moins chez Beckett. Avec un cadavre dans le placard et une enquête policière en cours, faut regarder plutôt du côté de chez Capra, de chez Audiard pourquoi pas, ou encore, en poussant un peu loin la fantaisie (comme j’ai envie de le faire), de chez Tim Burton.
De trompe-l’oeil en faux-semblants, de simulacres en jeux de piste, la pièce avance pourtant sur des réalités familières, douloureuses même, de la vie. Ce qui me séduit particulièrement dans cette comédie grinçante c’est que les choses ne sont tout à fait pas ce qu’on croit qu’elles sont. On est bien au théâtre, au fond, avec ces Pâtissières-là. Vu sous cet angle, l’espace de la pièce, cette terrasse d’une maison de retraite où Mina, Flo et Lili « papotent », ne serait alors qu’un immense dispositif de jeu. Jeu de rôles, de miroir en abyme, jeu de massacre. Alors jouer, avec les deux Christine et la Chantal, on ne va pa se priver !
Nabil El Azan
FLO - Le goût merdeux a tout corrompu. Le goût merdeux méprise le goût véritable. Le goût merdeux hait le goût véritable comme la mesquinerie hait la grâce et la classe.
LILI - Le goût merdeux est au goût véritable ce qu’André Rieu est à la musique classique.
FLO - De la diversité, on sait tout ; mais de la distinction, plus rien ! Qui sait encore ce que c’est ?
MINA - Notre obsession de la qualité, voilà le boulet qui nous a coulés. Plus exactement « ton » obsession de la qualité...
FLO - Ce que tu ne voudrais pas manger, ne le fais pas manger aux autres, disait Papa. Oublié, ça ? Oublié, bien sûr !
MINA - Ton intégrisme pâtissier nous a tués. Je parle de ton goût ancestral... De ton goût trop spécifique. Trop européen ! Un goût qui convient mal à certains de nos concitoyens.
FLO - Adapter une production ancestrale aux aléas de la demande démographique : c’est ce que tu as toujours voulu.
LILI - Et toi toujours refusé.
MINA - Un client est un client.
FLO - Un client arabe doit être servi. Et une cliente arabe doit aussi être servie. Qui dirait le contraire ! Mais qu’ils exigent de nous une pâtisserie typiquement arabe, je dis non. L’offre est l’offre. Et le partage des coutumes culinaires une pas mauvaise façon de s’intégrer.
c'est gourmand et succulent elles sont formidables à voir
Succulent spectacle. Croustillantes comédiennes. Le texte goûteux, la mise en scène bien ficelée. Un régal de théâtre !
On passe un très bon moment en compagnie de ces trois excellentes comédiennes au service d'un texte intelligent et plein d'humour noir ! Un très joli spectacle.
Formidables comédiennes pour un spectacle sans temps mort ! Humour, toujours, noir très noir parfois ! Excellente soirée, merci pour la qualité du texte et de la mise en scène
Pour 5 Notes
c'est gourmand et succulent elles sont formidables à voir
Succulent spectacle. Croustillantes comédiennes. Le texte goûteux, la mise en scène bien ficelée. Un régal de théâtre !
On passe un très bon moment en compagnie de ces trois excellentes comédiennes au service d'un texte intelligent et plein d'humour noir ! Un très joli spectacle.
Formidables comédiennes pour un spectacle sans temps mort ! Humour, toujours, noir très noir parfois ! Excellente soirée, merci pour la qualité du texte et de la mise en scène
Sujet intéressant qu'est le changement est bien joué et avec humour, plus de profondeur aurai pu etre présente dans le traitement et les dialogues.
trois personnalités contrastées et toutes attachantes, trois vérités différentes et complémentaires. trois actrices épatantes. Une belle reflexion sur la vie, la vieillesse, l'importance de prendre -et savourer- son temps. PS : j'ai acheté des gâteaux en sortant de la pièce.
extrêmement bien joué, dialogues ciselés et mise en scene originale
La mise en scène est excellente, et les trois actrices également. Quant au texte, sans être mauvais, il est un peu mince.
7, rue des Plâtrières 75020 Paris