Je n’essaie pas de raconter une histoire, mais il serait peut-être possible de procéder de cette manière. Un esprit en train de penser. Ce pourrait être des ilots de lumières. Des îles au milieu du courant que j’essaye de représenter. Le vol fluide des phalènes suivrait irrésistiblement la même direction. Une lampe et une fleur en pot au centre. La fleur peut subir sans cesse une transformation. (…) Et je ne préciserais pas non plus le lieu ni l’époque. On peut voir n’importe quoi par la fenêtre : un navire ; un désert ; Londres.
Virginia Woolf, Journal – mardi 28 mai 1929 – notes sur les Vagues
Six amis sont réunis pour un repas autour de Perceval, qui part pour l’Inde et y meurt.
Son absence est la force centrifuge, magnétique, le vide central qui met le cercle de la parole en mouvement.
Rhoda, Jinny, Suzanne, Neville, Louis et Bernard sont les six voix d’une conversation ininterrompue : un seul et même flux de parole diffracté, « les fragments isolés d’une conscience collective ».
Leurs récits convoquent dans la chambre où ils sont assemblés la totalité du réel, des espaces et des temps. Dans ces allers retours entre le dedans et le dehors, la table et l’ailleurs, la préhistoire et le présent, ils aspirent à se fondre dans les mouvements de la nature, défient les frontières des lois matérielles et de leur identité, interrogent leur incomplétude et leur amitié.
Curieuse cérémonie durant laquelle ils apprivoisent la brûlure du vivant, la fixité de la mort – dans une vertigineuse tentative d’affranchissement.
L’espace des Vagues est une chambre de révélation – la table un site photosensible où les mots, la lumière, les sons et l’image travaillent les visages, les corps, la nature morte, imbibent le réel jusqu’à ce qu’il cède. Ce que l’on partage ici, c’est le poème, qui fait graviter toutes les particules du monde autour de la table. C’est à cette chimie des mots sur les choses, à cette utopie, que la communauté des Vagues convoque le plateau et les spectateurs.
« Ce que je veux, c’est plonger dans les profondeurs, c’est exercer pour une fois mon droit d’examiner les choses et non d’agir sur elles, d’entendre les vagues bruits ancestraux des mammouths et des branches brisées, c’est m’abandonner à mon désir irréalisable d’embrasser l’univers dans un seul acte de compréhension... »
Bernard, Les Vagues
Texte intéressant, très dense, régie un peu faible et récitation monocorde. Une pièce figée, sans véritable développement
Pas retrouvé une seconde V Woolf, ni sa "musique"; Plastiquement beau mais chichiteux dans la mise en scene; Les acteurs ont l air de tellement s ennuyer en attendant leur tour de parole;et pourquoi ces objets apportés sur scène?Ce n était pas comme ça à Bloomsbury
Pour 2 Notes
Texte intéressant, très dense, régie un peu faible et récitation monocorde. Une pièce figée, sans véritable développement
Pas retrouvé une seconde V Woolf, ni sa "musique"; Plastiquement beau mais chichiteux dans la mise en scene; Les acteurs ont l air de tellement s ennuyer en attendant leur tour de parole;et pourquoi ces objets apportés sur scène?Ce n était pas comme ça à Bloomsbury
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.