Lettres persanes

• Un regard à la fois critique et drôle sur les défauts des Européens

Propriétaire d’un sérail mais menacé dans son pays par des ennemis de la vertu et de la sincérité, Usbek décide de quitter sa terre natale et sa culture musulmane. Il obtient du roi l’autorisation d’aller en Occident étudier les sciences. Ce voyage le mène jusqu’à Paris. Un compatriote, Rica, d’un tempérament plus jovial que lui, fait aussi le voyage en Occident mais visite d’autres villes européennes comme Venise.

Tous deux portent alors un regard à la fois critique et drôle sur les défauts des Européens, et en particulier ceux des Français. L’étonnement et le choc président à leur découverte des moeurs sociales et politiques de notre civilisation.

Décrivant avec clairvoyance leur expérience de l’Occident dans leurs lettres adressées à leurs amis et à leurs femmes restés au pays, Usbek et Rica n’en sont pas moins aveugles sur eux-mêmes. Usbek, notamment, règne en tyran sur son sérail qui, au fil du roman, finit par se révolter.