Avec ce spectacle aux allures de thriller, Baptiste Amann explore le retentissement d’un fait divers fictif qui déchaîne les passions. Dans les entrelacs de cette pièce-puzzle, la vérité se recompose sans cesse, laissant apparaître une ambivalence vertigineuse. À partir de 14 ans
À partir de 14 ans
Avec ce spectacle aux allures de thriller, Baptiste Amann explore le retentissement d’un fait divers fictif qui déchaîne les passions. Dans les entrelacs de cette pièce-puzzle, la vérité se recompose sans cesse, laissant apparaître une ambivalence vertigineuse.
Tout commence dans les coulisses d’un théâtre, un soir de première. Le spectacle porte sur un recueil de poèmes, rédigé en prison par un détenu, mais la représentation semble compromise par un groupe de militantes féministes. Et pour cause ! L’auteur a été condamné pour le meurtre d’une jeune femme, quinze ans plus tôt…
À partir de là, quatre situations implantées dans des « arrière-décors » s’enchevêtrent et entrent en résonance. Une intrigue plus complexe affleure et bientôt se déploient, en chacun des personnages, les mécanismes de défense qui s’érigent lorsqu’une situation nous enferme dans des stéréotypes. À la table de ces Lieux Communs, quelle place restera-t-il pour une perspective commune ?
« Avec cette nouvelle création, l’auteur et metteur en scène Baptiste Amann manifeste au plus haut point sa grande générosité narrative et sa vive propension à embrasser le réel dans sa complexité. Une superbe scénographie et des comédiens très efficaces éclairent la densité du propos de ce thriller théâtral philosophique. » La Terrasse
La lecture de la note d’intention de Baptiste Amann m’avait convaincu de la complexité de sa démarche, sans vraiment m’éclairer sur elle, mais l’avant-propos projeté au début du spectacle (« Ceci est la reconstitution bien réelle d’évènements absolument fictifs... ») avait émoustillé ma curiosité, me donnant envie de découvrir une belle exception à la maxime de Boileau sur ce qui se conçoit bien et s’énonce clairement. Le désir de dévoiler le mystère de ce qui relie les quatre lieux de l’action de la pièce m’a tenu en haleine un certain temps. Las, le metteur en scène abuse des passages où les comédiens jouent sur un fond musical tonitruant, voire assourdissant, des scènes sans texte qui, à une exception près (la lutte entre policier et suspect dans les sous-sol du commissariat), n’ont aucun sens évident pour le spectateur. En fin de spectacle, plusieurs personnages clés nous livrent leur vérité dans des monologues plus ou moins clairs. On comprend ceux des proches de la victime et de l’accusé. D’autres, notamment celui d’Indra, m’ont semblé par contre totalement abscons. Dans l’entretien livré aux spectateurs avec la note d’intention, on apprend qu’Amann revendique une « dramaturgie de l’irrésolu ». Si je peux comprendre qu’il veuille laisser le spectateur libre de se faire une opinion après l’exposition d’une problématique, je dois dire que je suis reparti de ce spectacle sans avoir identifié quelle était la problématique dont B. Amann souhaitait nous saisir.
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La lecture de la note d’intention de Baptiste Amann m’avait convaincu de la complexité de sa démarche, sans vraiment m’éclairer sur elle, mais l’avant-propos projeté au début du spectacle (« Ceci est la reconstitution bien réelle d’évènements absolument fictifs... ») avait émoustillé ma curiosité, me donnant envie de découvrir une belle exception à la maxime de Boileau sur ce qui se conçoit bien et s’énonce clairement. Le désir de dévoiler le mystère de ce qui relie les quatre lieux de l’action de la pièce m’a tenu en haleine un certain temps. Las, le metteur en scène abuse des passages où les comédiens jouent sur un fond musical tonitruant, voire assourdissant, des scènes sans texte qui, à une exception près (la lutte entre policier et suspect dans les sous-sol du commissariat), n’ont aucun sens évident pour le spectateur. En fin de spectacle, plusieurs personnages clés nous livrent leur vérité dans des monologues plus ou moins clairs. On comprend ceux des proches de la victime et de l’accusé. D’autres, notamment celui d’Indra, m’ont semblé par contre totalement abscons. Dans l’entretien livré aux spectateurs avec la note d’intention, on apprend qu’Amann revendique une « dramaturgie de l’irrésolu ». Si je peux comprendre qu’il veuille laisser le spectateur libre de se faire une opinion après l’exposition d’une problématique, je dois dire que je suis reparti de ce spectacle sans avoir identifié quelle était la problématique dont B. Amann souhaitait nous saisir.
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