Liliom

Le Blanc-Mesnil (93)
du 17 au 25 janvier 2003

Liliom

Années 20. Banlieue de Budapest, Liliom, un mauvais garçon travaille à la fête foraine. Julie et Marie, deux petites bonnes, rêvent de liberté. « On peut être un voyou, un bon à rien et devenir quand même quelqu’un ». Mais les destins basculent parfois en un instant… Une histoire aux accents tantôt mélodramatiques, tantôt burlesques, empreinte de réalisme social mais qui bascule dans le fantastique, à la manière des films de Kusturica. Une histoire qui s’inscrit dans la tradition du théâtre populaire.

Présentation
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Années 20. Banlieue de Budapest, Liliom, un mauvais garçon travaille à la fête foraine. Julie et Marie, deux petites bonnes, rêvent de liberté. « On peut être un voyou, un bon à rien et devenir quand même quelqu’un ». Mais les destins basculent parfois en un instant…

Une histoire aux accents tantôt mélodramatiques, tantôt burlesques, empreinte de réalisme social mais qui bascule dans le fantastique, à la manière des films de Kusturica. Une histoire qui s’inscrit dans la tradition du théâtre populaire.

Liliom appartient à une tradition de théâtre populaire. Il s'agit d'un texte très narratif, sa langue est simple, et il se situe à l'intersection de plusieurs genres (comme on dit "cinéma de genre").

Le texte permet pourtant une grande liberté, et c'est avec liberté que nous l'abordons. Nul besoin de décor figuratif, ni d'être simplement au service des "situations". Le spectateur a suffisamment de repères grâce à l'écriture et au récit. A nous d'éclairer certaines dimensions, mais aussi de brouiller certaines cartes pour donner toute son ampleur à cette histoire aujourd'hui.

Le dispositif scénique est circulaire. Il peut évoquer un cirque, mais un cirque triste, l'envers du décor d'un cirque, ou ses coulisses. L'endroit où tout se révèle, crûment, où les masques tombent. Où la dépression est à l'œuvre. 

La lumière est le décor. Le principe scénographique est "transparent" : le spectateur voit toutes les sources lumineuses, qui sont au sol (aucune lumière n'est accrochée), les comédiens utilisent ces sources de lumières comme des éléments praticables. Le décor cherche à faire la lumière, évoque la lampe braquée sur un suspect lors d'un interrogatoire ; pourtant les personnages restent opaques.

Ce dispositif marque fortement la théâtralité. Elle est encore soulignée par les costumes : des dégradés de rouges et d'ocre, qui donnent une impression un peu cauchemardesque ou hallucinée. Ce monochrome pourtant vif recrée une magie noir et blanc, des personnages soustraits à leur monde pour venir nous parler.

Les maquillages blancs ajoutent encore à cette dimension "théâtrale".

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Informations pratiques

Le Forum de Blanc-Mesnil

1-5, place de la Libération 93150 Le Blanc-Mesnil

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Seine-Saint-Denis
Spectacle terminé depuis le samedi 25 janvier 2003

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