Avec ce solo performatif, Victor de Oliveira nous livre l’histoire intime de ses origines plurielles et questionne sans détour, à l’aune de son métissage, l’esclavage, l’exil et les non-dits qui entourent la mémoire coloniale.
Ses grands-pères sont blancs européens, ses grands-mères noires mozambicaine et indienne. Ses arrières grands-parents juifs portugais, mozambicains Makondé, indiens de Goa et chinois de Canton.
Avec ce solo performatif, Victor de Oliveira nous livre l’histoire intime de ses origines plurielles et questionne sans détour, à l’aune de son métissage, l’esclavage, l’exil et les non-dits qui entourent la mémoire coloniale.
Au cœur d’un dispositif vidéo donnant corps à sa silhouette comme à ses mots, s’affranchissant de la chronologie historique, l’acteur metteur en scène puise dans une mosaïque de souvenirs, d’interviews, de lectures et de rencontres pour créer une autofiction sociale universelle. Il interroge la notion d’altérité et met en lumière les zones d’ombre de l’Histoire, les disputes de la mémoire collective en témoignant de l’expérience de grandir dans l’incertitude.
Avec des ancêtres mozambicains noirs et d’autres portugais blancs, Victor de Oliveira fait de son arbre généalogique un élément-clé du texte de son spectacle, à la recherche des traumatismes issus des cahots du passé et empreint du mal de vivre spécifique de la condition d’homme métis. Sa mise en scène a cherché à gommer tout pathos, espérant peut-être que le texte brut et neutre suffirait à faire naître l’émotion. Hélas, ce ton invariablement neutre nuit au message et le spectacle manque de relief, ce qui n’enlève rien à l’intérêt et la densité de ce qui est dit.
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Avec des ancêtres mozambicains noirs et d’autres portugais blancs, Victor de Oliveira fait de son arbre généalogique un élément-clé du texte de son spectacle, à la recherche des traumatismes issus des cahots du passé et empreint du mal de vivre spécifique de la condition d’homme métis. Sa mise en scène a cherché à gommer tout pathos, espérant peut-être que le texte brut et neutre suffirait à faire naître l’émotion. Hélas, ce ton invariablement neutre nuit au message et le spectacle manque de relief, ce qui n’enlève rien à l’intérêt et la densité de ce qui est dit.
15, rue Malte Brun 75020 Paris
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Guy n°20010