La création de ce spectacle en 1997 fut animée par une question « De quoi avons-nous peur ? » Ainsi, nous, l’équipe de création avons mis le doigt sur certaines choses essentielles : l’amour, la joie, la peine, la douleur, la mort, la peur de la mort de ceux qui nous ont conduits à la vie et dans la vie. »
Les jeunes comédiens qui composent le spectacle aujourd’hui partagent les mêmes angoisses liées à l’existence, d’autant plus face à la situation inédite que nous traversons. Ainsi, vingt ans plus tard, Littoral met toujours en lumière la préoccupation d’une génération à l’égard d’une autre, et ce à travers une double équipe, l’une dont le personnage principal est une fille, l’autre un garçon.
Apprenant la mort de son père, une jeune personne troublée recherche un lieu de paix pour enterrer son corps. Elle décide alors de lui offrir une sépulture dans son pays natal. Mais ce coin du monde est dévasté, les cimetières sont pleins et les proches de son père rejettent sa dépouille. Lors de ce périple, elle fera la rencontre de Simone, une fille en colère qui elle aussi a dû affronter un deuil, et de nombreux autres jeunes gens de leur âge. Sur leur chemin, ils devront éprouver la réalité les uns des autres et faire en sorte que ce père devienne le symbole de l’être cher perdu par chacun.
Littoral a été créé en 1997 par une bande d’amis comédiens trentenaires, traversés par nombre de questions liées à l’existence. Vingt ans plus tard, la nouvelle génération partage les mêmes angoisses quant à l’amour, la peine, la peur, la mort, d’autant plus face à la situation inédite que nous vivons. Ainsi, la création 2020 met toujours en lumière la préoccupation d’une génération à l’égard d’une autre, cette fois à travers deux équipes, l’une majoritairement féminine, l’autre principalement masculine.
Quel bonheur de retrouver le théâtre après le confinement ! et d'autant plus pour assister à cette ré édition de "Littoral", une pièce forte, engagée, portée par une troupe (féminine ce soir-là) dont on se sent si proche après 2h40 de représentation. Et pourtant, la longueur de la pièce qui n'en finit pas arrive par nous fatiguer. J'ai également été gênée par le ton de Nour et de son amie imaginaire la chevaleresse, personnages principaux, qui semblaient toujours forcer la voix et crier presque du début à la fin. Dommage car le texte est beau, poétique.
Personnellement - et je précise que je ne suis pas un expert - j'ai été un peu déçu. Pourtant j'avais vu "Seuls" il y a quelques années à Washington et j'avais été totalement conquis... j'avais trouvé la mise en scène formidable, le texte fort et précis, la prestation de Wajdi extraordinaire, et j'en étais sorti avec un sentiment indescriptible d'avoir assisté à un événement artistique majeur qui vous bouleverse l'âme et vous transcende. Hier, peut-être avais-je mis la barre un peu haute... mais j'espérais retrouver un peu de cette magie, et je dois dire que tout le début est assez fort... la mise en scène était prometteuse, très sobre mais efficace... avec une performance discrète mais très réussie des musiciens, et puis petit à petit... on commence à être agacé par les cris incessants qui peinent à susciter de l'émotion... on est pris dans le voyage de W. sur ses terres natales où tout est désolé... d'ailleurs la mise en scène est de plus en plus minimaliste (ce qui pourrait être un parti pris mais alors on attendrait de la virtuosité au niveau du texte)... et alors qu'on passe du cas singulier de W. au multiple, et là je trouve que la transition opère mal. On perd un peu de substance. On cherche à se raccrocher à quelque chose mais cela tarde à arrive. Alors on commence à ne plus sourire aux traits d'humour un peu téléphonés... un peu facile aussi parfois... bref, au bout d'une heure et demi on commence à trouver les sièges un peu durs... et on baille discrètement sous son masque... tout en étant quand même heureux d'être au théâtre (dont l'organisation était à mon sens excellente), devant cette scène qui nous avait tant manqué, et face à ces acteurs formidables dont certains ont véritablement porté cette pièce à bout de bras pendant 2h45.
Tout simplement magnifique . Belle salle , acoustique extraordinaire . Profondeur du texte , une mise en scène riche et sobre à la fois , comédiens bouleversants .. tout ça pour une poignée d'euros . Peut être juste prendre le temps pour connaître un peu Wajdi MOUAWAD et notamment quelques pages de son roman ANIMA ou est décrite la sauvagerie de ce qui s'est passé au Liban . Merci merci merci .
Principalement jeune et féminine, la troupe nous emporte dans ce magnifique récit de Wajdi Mouawad. Le caractère universel de la pièce sort renforcé par la feministation se Wilfried et Du chevalier. On sort un peu grisé, on a ri et on a pleuré, on se rappelle pourquoi le théâtre nous a tant manqué. Merci, tout simplement.
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Quel bonheur de retrouver le théâtre après le confinement ! et d'autant plus pour assister à cette ré édition de "Littoral", une pièce forte, engagée, portée par une troupe (féminine ce soir-là) dont on se sent si proche après 2h40 de représentation. Et pourtant, la longueur de la pièce qui n'en finit pas arrive par nous fatiguer. J'ai également été gênée par le ton de Nour et de son amie imaginaire la chevaleresse, personnages principaux, qui semblaient toujours forcer la voix et crier presque du début à la fin. Dommage car le texte est beau, poétique.
Personnellement - et je précise que je ne suis pas un expert - j'ai été un peu déçu. Pourtant j'avais vu "Seuls" il y a quelques années à Washington et j'avais été totalement conquis... j'avais trouvé la mise en scène formidable, le texte fort et précis, la prestation de Wajdi extraordinaire, et j'en étais sorti avec un sentiment indescriptible d'avoir assisté à un événement artistique majeur qui vous bouleverse l'âme et vous transcende. Hier, peut-être avais-je mis la barre un peu haute... mais j'espérais retrouver un peu de cette magie, et je dois dire que tout le début est assez fort... la mise en scène était prometteuse, très sobre mais efficace... avec une performance discrète mais très réussie des musiciens, et puis petit à petit... on commence à être agacé par les cris incessants qui peinent à susciter de l'émotion... on est pris dans le voyage de W. sur ses terres natales où tout est désolé... d'ailleurs la mise en scène est de plus en plus minimaliste (ce qui pourrait être un parti pris mais alors on attendrait de la virtuosité au niveau du texte)... et alors qu'on passe du cas singulier de W. au multiple, et là je trouve que la transition opère mal. On perd un peu de substance. On cherche à se raccrocher à quelque chose mais cela tarde à arrive. Alors on commence à ne plus sourire aux traits d'humour un peu téléphonés... un peu facile aussi parfois... bref, au bout d'une heure et demi on commence à trouver les sièges un peu durs... et on baille discrètement sous son masque... tout en étant quand même heureux d'être au théâtre (dont l'organisation était à mon sens excellente), devant cette scène qui nous avait tant manqué, et face à ces acteurs formidables dont certains ont véritablement porté cette pièce à bout de bras pendant 2h45.
Tout simplement magnifique . Belle salle , acoustique extraordinaire . Profondeur du texte , une mise en scène riche et sobre à la fois , comédiens bouleversants .. tout ça pour une poignée d'euros . Peut être juste prendre le temps pour connaître un peu Wajdi MOUAWAD et notamment quelques pages de son roman ANIMA ou est décrite la sauvagerie de ce qui s'est passé au Liban . Merci merci merci .
Principalement jeune et féminine, la troupe nous emporte dans ce magnifique récit de Wajdi Mouawad. Le caractère universel de la pièce sort renforcé par la feministation se Wilfried et Du chevalier. On sort un peu grisé, on a ri et on a pleuré, on se rappelle pourquoi le théâtre nous a tant manqué. Merci, tout simplement.
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Station de taxis : Gambetta
Stations vélib : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
Guy n°20010