Traduite en plus de 30 langues, Love Letters est jouée dans le monde entier. Au début de la pièce, Thomas et Alexa ont huit ans. A la fin, ils ont atteint la soixantaine. Tout au long de leur vie, ils vont se côtoyer, s’éloigner, s’aimer passionnément, se séparer sans jamais rompre ce lien qui les unit au-delà de l’ultime coup de théâtre.
Au fil de leurs échanges épistolaires, souvent drôles, parfois désespérés, le spectateur peut percevoir les méandres de leur vie, l’ambition, le désir, les réussites, les échecs, les non-dits, les drames, les éclats de rire. En écho, il peut aussi y retrouver des signes, des émotions qui ont jalonné sa propre vie. Et puis, qui n’a pas écrit ou reçu au moins une lettre d’amour ?
Love letters, est d’abord l’histoire parallèle de deux destinées. Au début de l’action, Thomas et Alexa sont deux écoliers, ils ont huit ans. A la fin de la pièce, ils ont atteint la soixantaine. Tout au long de leur vie, les deux personnages vont se côtoyer, s’éloigner, se rapprocher, s’aimer passionnément, se séparer encore mais sans jamais rompre ce lien qui les unit au-delà de l’ultime coup de théâtre.
En scène, deux bureaux d’écoliers. Les deux acteurs sont assis, face public, sans jamais se regarder. Ils ont remonté le temps avec les personnages, retracent leurs vies à travers des lettres échangées, souvent drôles, parfois désespérées. L’enfance - « le royaume des fées » - est toujours là, en filigrane, parfois tournée en dérision, parfois servant de refuge mais, toujours, sous-tendant leurs émotions d’adultes.
Les intentions de l’auteur et son écriture supposent que la représentation ne peut se bâtir qu’à partir de l’interprétation des acteurs. Il ne s’agit pas d’incarner de façon naturaliste chacun des événements mais plutôt de s’immerger sensiblement dans les moments successifs où ils se sont écrits. Cela se passe dans cette zone indéfinissable où les événements se revivent comme s’ils dataient d’hier.
L’élasticité du temps, l’approche fragmentée de ces deux destins sont les éléments constitutifs de la pièce. Des bouffées de musique puisées dans le répertoire américain des années 30 à 80 vont ponctuer - comme autant d’indices - les époques traversées, contribuant ainsi à la marche du temps.
Au fil de leurs échanges épistolaires, le spectateur peut percevoir tous les éléments qui vont participer à la construction (voire à la destruction) des deux personnages – les parents, l’école, le milieu, l’ambition, le désir, les réussites, les échecs, les non-dits, les éclats de rire. En écho, chaque spectateur peut aussi, derrière les mots, retrouver des signes, des émotions qui ont jalonné son propre parcours.
La dimension universelle du sujet et son traitement par l’auteur permettent d’entrevoir, en arrière plan les moeurs et les comportements des américains au XXème siècle mais, au-delà, les sentiments, les espoirs, les blessures, les questions et les incertitudes qui sont les nôtres aujourd’hui.
Et puis, qui n’a pas, dans sa vie, écrit ou reçu une lettre d’amour ?
Le Théâtre du Barouf
Adaptation française de Anne Tognetti et Gilles Guillot.
« Pourtant, il souffle sur le spectacle (...) un air frais et juvénile. Sans pathos, avec toute une gamme qui passe de l'humour à la gravité, ils disent ces lettres que Thomas et Alexa s'échangent durant toute leur vie. Une correspondance qui devient la matière d'un spectacle simple, émouvant et très vivant. » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama sortir
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt