Spectacle en italien, surtitré en français.
Donizetti, succédant à Rossini et précédant Verdi, joua un rôle déterminant dans l’évolution de l’opéra italien au XIXe siècle. Musicien à la fécondité prolifique, il est l’auteur de soixante et onze opéras. Pourtant, il ne rencontra le succès que tardivement en comparaison avec les fulgurantes carrières de certains de ses contemporains. En 1822, il s’établit à Naples et commence à écrire des opéras. Mais il ne connaît son premier grand succès que huit ans plus tard avec la création d’Anna Bolena. L’ouvrage constitue sa première composition inspirée de sa fascination pour l’histoire de la Renaissance anglaise. Suivront sur ce thème en 1835 Maria Stuarda et deux ans plus tard Roberto Devereux, ces trois ouvrages formant ce que l’on appelle communément la « Trilogies des Reines anglaises ».
Une île au nord de l’Europe, deux souveraines : la catholique Marie Stuart, reine d’Ecosse et l’anglicane Elisabeth qui, elle, règne sur l’Angleterre, se livrent une guerre psychologique sans merci pour le pouvoir. Et comme si cela ne suffisait pas, elles se disputent également l’amour d’un même homme, Robert Dudley. Passion, pouvoir et religion sont donc au cœur de l’ouvrage de Donizetti.
Le musicien y sonde avec délices et subtilité les profondeurs de l’âme humaine avec un lyrisme aussi expansif que parfois mélancolique. Une profondeur et une vérité du sentiment tragique que Verdi portera au zénith quelques décennies plus tard.
Livret de Giuseppe Bardari, d’après la tragédie éponyme de Friedrich von Schiller.
Par l'Orchestre de chambre de Paris, direction Daniele Callegari et le Chœur du Théâtre des Champs-Elysées, direction Alexandre Piquion.
Décors : Christian Fenouillat
Costumes : Agostino Cavalca
Lumières : Christophe Forey
Superbe ! Dans une mise en scène contemporaine, avec les deux seules protagonistes principales en costumes d'époque, la mise en scène est sobre. L'orchestre joue magnifiquement et laisse entendre les voix des interprètes, avec une mention particulière pour Aleksandra Kurzak en Marie Stuart. Ils jouent bien, le choeur est formidable, c'est drôle, plaisant, émouvant, avec en plus une vraie dramaturgie. On a beau connaître l'histoire, on se laisse complètement porter. Du bel canto qui rend l'opéra très accessible.
Pour 1 Notes
Superbe ! Dans une mise en scène contemporaine, avec les deux seules protagonistes principales en costumes d'époque, la mise en scène est sobre. L'orchestre joue magnifiquement et laisse entendre les voix des interprètes, avec une mention particulière pour Aleksandra Kurzak en Marie Stuart. Ils jouent bien, le choeur est formidable, c'est drôle, plaisant, émouvant, avec en plus une vraie dramaturgie. On a beau connaître l'histoire, on se laisse complètement porter. Du bel canto qui rend l'opéra très accessible.
15, avenue Montaigne 75008 Paris