Publiée en 2012, Martyr est la dernière pièce de Marius von Mayenburg. Adoptant la structure d’un scénario de film, le dramaturge allemand déploie en vingt-sept scènes fondues et enchaînées la crise mystique de Benjamin qui, par ses nouveaux principes extrémistes, bouleverse sa mère, ses camarades et bientôt son lycée tout entier. Petit à petit, l’adolescent se drape d’un habit de martyr pour dénoncer les failles des systèmes d’éducation auxquels il est confronté : familial, scolaire et même théologique. Déstabilisant le prêtre lui-même, la transformation profonde de Benjamin suscite hésitation et désarroi chez la plupart des adultes, dépassés par la conviction avec laquelle le jeune homme revendique comme seule loi les saintes écritures. Un peu plus téméraire, le professeur de biologie répond à ses provocations et entame avec lui une lutte philosophique, morale et idéologique.
Renforçant la focalisation subjective, le metteur en scène Matthieu Roy choisit d’utiliser une spatialisation sonore et une amplification vocale qui rendent plus concrètes encore les répercussions de cette quête spirituelle sur l’entourage de Benjamin. L’onde de choc est violente et se propage au-delà de la fiction : les spectateurs eux-mêmes s’immergent dans ce combat d’idées. Ici, le théâtre s’empare d’une question de société brûlante et ouvre – par le biais de la fable et de l’imaginaire – un espace propice au débat citoyen entre toutes les générations.
« Le plus intéressant, dans la pièce, c’est la manière dont l’auteur lie la question de l’adolescence avec cette plongée dans le fanatisme. Contre qui, contre quoi se rebeller, délivrer cette révolte indispensable pour se construire à cet âge, dans un monde où les adultes sont soit d’éternels adolescents immatures, soit des conservateurs cyniques utilisant la religion à des fins politiques ? (...) Matthieu Roy a totalement respecté le ton de farce grinçante adopté par Marius von Mayenburg. Chez ce metteur en scène de 33 ans se lisent les influences de Stéphane Braunschweig et de Joël Pommerat. » Fabienne Darge, Le Monde, 29 janvier 2015
Bonjour J'ai assisté à la pièce hier soir le 7 octobre . Elle m'a beaucoup plue, et comme enseignante en SVT, j'y ai pris beaucoup de plaisir. Bravo à tous les artistes!! Juste une petite remarque , défaut professionnel sans doute, dans le texte dit par le professeur de biologie: elle parle en disant que nous sommes de l’espèce mammifère. Ceci est une erreur; car nous faisons bien parti des mammifères en tant qu'espèce comme le chien , le chat ect... Mais on parle de CLASSE des mammifères.Voilà juste cette précision excusée ,bien entendu, que je voulais vous dire. Sinon, j'espère que vous aurez le succès mérité par ce spectacle. Cordialement VIGNAUX Catherine
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Bonjour J'ai assisté à la pièce hier soir le 7 octobre . Elle m'a beaucoup plue, et comme enseignante en SVT, j'y ai pris beaucoup de plaisir. Bravo à tous les artistes!! Juste une petite remarque , défaut professionnel sans doute, dans le texte dit par le professeur de biologie: elle parle en disant que nous sommes de l’espèce mammifère. Ceci est une erreur; car nous faisons bien parti des mammifères en tant qu'espèce comme le chien , le chat ect... Mais on parle de CLASSE des mammifères.Voilà juste cette précision excusée ,bien entendu, que je voulais vous dire. Sinon, j'espère que vous aurez le succès mérité par ce spectacle. Cordialement VIGNAUX Catherine
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Voiture : Depuis Paris : Porte de la Chapelle - Autoroute A1 - sortie n°2 Saint-Denis centre (Stade de France), suivre « Saint-Denis centre ». Contourner la Porte de Paris en prenant la file de gauche. Continuer tout droit puis suivre le fléchage « Théâtre Gérard Philipe » (emprunter le bd Marcel Sembat puis le bd Jules Guesde).