Résumé
Note du metteur en scène
Un message de paix
La presse
C’est l’histoire d’un poilu " Juvenet " qui capture un rat, l’habille de bleu horizon et va vivre avec lui les vicissitudes des fantassins. De la guerre ils ont peur tous les deux, mais un lien invisible les unit. Ensemble, ils vont connaître l’amour, les permissions, la vie d’un embusqué, les manœuvres, l’enfer de Verdun, les combats du Chemin des Dames, tout le quotidien du rat Ferdinand et de son maître Juvenet au son de la chanson de Craonne.
La guerre de 14-18 vue par un rat des tranchées... Alain Stach nous entraîne subtilement du sourire à l'émotion à travers un texte bouleversant d'humanité.
Ecrite en 1917, cette satire déjoue la censure en faisant dire par un rat tout ce que ne pouvait pas dire un humain.
Bouleversée par l'émission de Daniel Mermet, Le Chemin des Dames, sur France-Inter, j'ai voulu rendre hommage à l'auteur inconnu de la chanson de Craonne".
Ferdinand le rat de Pierre Chaine, habillé de bleu horizon, fait rire et on se laisse prendre avec passion à cette amitié qui unit un soldat de la grande guerre à un rongeur. C'est un texte riche qu'Anatole France préfaçait ainsi : " Les mémoires d'un rat divertissent et font penser. Ils sont une source intarissable de réflexions ". Ce roman, écrit en 1917, en pleine guerre, par le directeur du théâtre du Grand Guignol avait réussi à déjouer la censure de l'époque grâce à un rat de tranchée...
Christine Bussière
" C'est une pièce tout à fait originale et j'ai trouvé Alain Stach remarquable dans le rôle du chat de tranchée. Sa performance d'acteur est admirable tant sur la sensibilité, la drôlerie, la cruauté des personnages qu'il interprète.
Cette pièce a des résonances très actuelles sur la guerre et est un véritable message de paix, d'autant plus fort par ces temps troublés. Votre travail d'écriture et de mise en scène est tout à fait engagé et rare. Continuez à nous enchanter ! "
Bertrand Tavernier,
Correspondance à C. Bussière
" On se laisse vite prendre au jeu de cette " amitié " entre un soldat de la grande guerre et un rongeur. A voir absolument. " Nicolas Fostier, L’Union
" Un rat humain ou un homme devenu rat… on se prend vite de passion pour ce rat… on voulait l’envoyer à une mort aussi certaine qu’inutile. Alors il a poussé " un cri de dignité humaine ". David Laurenc, La Voix de l’Aisne
" Dans l’assistance, on sent chaque spectateur à la limite de la rupture, heureusement le rat Ferdinand fait rire. " Philippe Moreau, Le Courrier
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris