Présentation
Metropolis
ART ZOYD et du cinéma muet
L'ensemble Art Zoyd accompagne musicalement le film Métropolis réalisé en 1925 par Fritz Lang. Le résultat est époustouflant. Jouée en temps réel avec une précision et une synchronisation incroyable, leur musique (de Kevin Volans) sublime chaque image et insuffle au film une force toute nouvelle.
Nous sommes au XXle siècle. Metropolis est une cité gigantesque, faite de super
gratte-ciel au sommet desquels les maîtres vivent dans de somptueux jardins fleuris. Dans
les profondeurs ténébreuses de la ville, d'innombrables sous-hommes, à la démarche
d'automates, l'échine courbée, travaillent et souffrent en silence, rivés à la machine
qui les broie tel le dieu Moloch. Une jeune femme, Maria, prêche la résignation aux
travailleurs. La prenant pour modèle, un savant fou, Rotwang, fabrique un robot femelle
qui va entraîner au contraire ce peuple d'esclaves à la révolte. Les machines sont
détruites et l'ordre rigoureux de Metropolis est un moment ébranlé. Mais Freder
Fredersen, le fils du maître de Metropolis, avec l'aide de la vraie Maria dont il est
amoureux, va s'interposer, parvenant à réconcilier, devant la cathédrale où le peuple
s'est rassemblé, le bras (du travail) et le cerveau (du capital). L'idéal humaniste
peut-il avoir raison de la lutte des classes ?
Un sommet du cinéma allemand : les monstres, Caligari et Nosferatu, s'effacent devant un
autre cauchemar, celui de la vie moderne. Sur un scénario qui s'inspire de Wells, Lang
laisse libre cours à son imagination d'architecte (sa première formation) pour des
décors impressionnants et à son sens des foules pour le maniement d'une énorme
figuration : de là la force de séquences comme la lente marche des esclaves dans la
ville souterraine. Hitler qui admirait le film y a-t-il puisé sa conception des camps de
concentration? La fin du film est au demeurant ambigüe. En 1959, Lang déclarait:
"la conclusion est fausse, je ne l'acceptais déjà plus quand je réalisais le
film."
Débarrassé du complexe de la création actuelle quant au pouvoir de dramatisation de
la musique, et donc de sa signification, Art Zoyd considère le film comme un livret
dopéra, restituant à la musique sa capacité de traductions et dalliances
secrètes, lui refusant un rôle décoratif ou utilitaire, insufflant au film une force
toute nouvelle dans lutilisation et ladéquation dune technologie
maîtrisée.
Nosferatu, depuis sa création en 1988 au Festival des Inattendus de Maubeuge, puis Faust
en 1993, commande de la Ville de Rome, sur les chefs duvre de Murnau, ont
été représentés dans plus de 20 pays.
La musique composée pour Häxan (La Sorcellerie à travers les Âges, 1921 ) du danois
Christensen, permet à Art Zoyd à la fois de réaliser une synthèse spectaculaire de son
travail antérieur et de conquérir de nouvelles perspectives, faisant une part importante
à une utilisation de chambre des nouvelles technologies, comme sil
sagissait après les expériences de Nosferatu et Faust déclairer le film
dune façon quasi-chirurgicale, usant du son comme un scalpel, acceptant cependant
leffervescence du discours, tout en préparant dune manière logique et
implacable une progression ininterrompue et géométrique, du début jusquaux
ultimes images.
La dernière création musicale pour la nouvelle version entièrement restaurée du film
Metropolis de Fritz Lang, a été présentée pour la première fois au festival de
Salisbury en mai 2001.
De nombreuses tournées : dans vingt pays d'Europe, aux États-Unis, à Hong Kong, en
Australie, au Japon, au Mexique.
Plusieurs festivals : Adelaide, Amsterdam, Bath, Berlin, Bourges, Brighton, Cardiff,
Eindhoven, Francfort, Gand, Graz, Hamburg, Helsinki, Hong Kong, Kassel, Lausanne, Linz,
Ljubljana, Londres, Lyon, Maubeuge, Milan, Moers, Montpellier, Munich, New York, Paris,
Rome, Rotterdam, Salzburg, San Sebastian, Stockholm, Strasbourg, Tampere, Utrecht,
Vlissingen, Yokohama, Zurich...
Ouverture des Festivals : de Darmstadt, de Lugano, de Rome et du festival d'Aarhus en
présence de S.M. la Reine Margrethe II du Danemark.
Treize disques compact, dix sept films et vidéos diffusés dans toute l'Europe, au
Canada, aux U.S.A., et au Japon.
Musique de quatre ballets du Vorgänge de Salzbourg, dont un avec Art Zoyd sur scène.
Représentations en Autriche, Allemagne, France, U.R.S.S..
Musique de deux ballets de Roland Petit, dont le premier créé par le Corps de Ballet de
la Scala de Milan avec Art Zoyd sur scène, et le second par le Ballet National de
Marseille - Roland Petit. Tournée en Italie et en France dont 12 représentations au
Théâtre des Champs Élysées à Paris.
Nouvelle musique du film Nosferatu de F.W. Murnau, avec Art Zoyd sur scène, pendant la
projection. Représentations devant 60 000 spectateurs : Allemagne, Autriche, Belgique,
Espagne, Estonie, France, Grande Bretagne, Hongrie, Italie, Japon, Mexique, Pays-Bas,
Portugal, Russie, Scandinavie, République Tchèque, U.S.A..
Musique de l'inauguration de la plus grande salle d'Europe le "Globe Arena" de
Stockholm :
Plus de 200 000 spectateurs, retransmission en direct par la Télévision Nationale
Suédoise STV.
Musique de Marathonnerre, spectacle de douze heures non-stop de Serge Noyelle & Art
Zoyd, avec Art Zoyd sur scène.
Musique de Macbeth mise en scène de Serge Noyelle.
Musique de l'inauguration du nouveau Falcon de Dassault Aérospatiale.
Création de Les Envahisseurs, un projet de Art Zoyd et Cataract (Autriche) avec Art Zoyd
sur scène.
Nouvelle musique du film Faust de F.W. Murnau, avec Art Zoyd sur scène, pendant la
projection. Commande de la Ville de Rome et du Palais des Expositions Rome.
Représentations en Allemagne, Belgique, Danemark, France, Grande-Bretagne, Hong Kong,
Italie, Japon, Pays-Bas, Portugal, Suède...
Nouvelle musique du film Häxan
(La Sorcellerie à travers les âges) de Benjamin Christensen, avec Art Zoyd sur scène,
pendant la projection. Spectacle coproduit par København'96 Capitale Européenne de la
Culture.
Représentations : Allemagne, Belgique, France, Grande-Bretagne, Méxique, Pays-Bas,
République Tchèque, Suède...
Musique pour les versions vidéo et télévisuelle de Nosferatu (commande de la Fondation
Murnau).
Dangereuses Visions : programme de résidences et de création d'uvres intégrant
orchestre symphonique et nouvelles technologies en association avec l'Orchestre National
de Lille.
Avenue des Maréchaux 16007 Angoulême