Molière-Shakespeare : Etre ou Not to be

Un duel de plumes
La presse
Extraits

• Un duel de plumes

A l’initiative de la reine d’Angleterre, nos deux auteurs vont concourir à l’écriture d’une pièce de théâtre pour gagner les plus hautes marches de la gloire et ainsi devenir le maître d’œuvre du Théâtre du Globe à Londres. Comment Jean-Baptiste, auteur aguerri, se sortira-t’il de son mal d’inspiration ? Comment William, un jeune écrivaillon, prouvera-t’il par sa témérité les talents de sa plume ?

Un duel s’engage entre les deux hommes. Seul le destin en fera son affaire en les confrontant aux personnages mythiques sortis de leur imagination…

« Deux auteurs des XVIe et XVIIe siècles…Mais surtout deux plumes talentueuses qui donnent, aujourd’hui encore, du goût à l’écriture dramatique. Certes, rien de bien singulier à aduler Molière ou Shakespeare, ni même à écrire sur eux. Cohorte d’ « éclairés » se sont déjà, dans le passé et encore de nos jours, livrés à cette passionnante tâche, dans la louange comme dans la critique. Par jamais ils ne se sont rencontrés. Hélas, ils auraient dû… N’est-il un adage qui professe que « les grand esprits se rencontrent ». Et j’y pourrais ajouter « toujours ». Voilà donc comment j’ai osé camper ces deux-là, rêvant que derrière le décor londonien d’un polar intemporel, j’étais là, timidement cachée, à admirer le jeu exalté de mes deux auteurs de coeur.  » Cécile Mbazoa-Abé

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• La presse

"Le texte de Cécile Mbazoa-Abe est plaisant et on se laisse très vite emporter par cette folle aventure. Lysiane Thomas signe une mise en scène dynamique et enlevée qui, à l'image du texte, se joue du temps et offre de joyeux anachronismes, bien sentis et plein d'humour. (...) Sur scène, on ressent le plaisir de jouer. Patrick Rouet est un Molière surprenant, délicieusement hautain face à l'attendrissant jeune Shakespeare, Julien Avril. L'autre atout de la pièce, c'est Alexis Berecz. Il nous régale en campant un truculent Sganarelle. " Dimitri Denorme, Pariscope, 23 avril 2008

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• Extraits

SHAKESPEARE : « - Ma décision de participer ou non à ce concours ne trouve avec vous aucun lien. Excepté peut-être que c’est un honneur pour moi de concourir avec l’un des plus révélés des dramaturges français. »
MOLIERE : « - Et pour ma part, c’est un fâcheux mépris que de concourir avec un misérable grimaud ! »

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MOLIERE : « - Simplement ceci : vous ne réussirez par jamais dans le théâtre, vous affichez bien trop de candeur pour le vil monde des poètes et des écrivains ! Là où les plus forts dévorent les plus faibles ! »
SHAKESPEARE : « - J’entends votre discours, Milord, et sans doute dites-vous vrai. S’il est de la volonté du ciel, qu’une fois devenu un auteur aguerri, tout homme de lettres se sent dans l’obligation, pour « exister » dans leur univers sauvage et impitoyable, de se greffer un coeur sec et d’une aussi fière étoffe que la vôtre, alors aujourd’hui même je renonce à ma plume ! »

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SGANARELLE : « - Pourquoi le craindre s’il n’était sans talent ? Vous n’ignorez pas les prouesses de sa plume. Vous connaissez l’habilité de son esprit.
Vous souvenez-vous du temps où vous criiez qu’il fallait laisser aux jeunes auteurs le droit de s’exprimer ! »
MOLIERE : « - Va-t-en, te dis-je ! Valet stupide doublé d’insolence ! Va-ten ! Que je ne t’étrille comme un chien ! »

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