Ce soir comme tous les autres soirs, la Fille et les deux Boys tentent de recréer leur spectacle comme pour la première fois. Mais très vite, le glamour de la vie d’artiste s’efface et laisse place au récit terrible des tournées. Ils s’interrogent alors sur leurs raisons d’être et leurs buts. Et, au final, il ne restera qu’une envie : recommencer. Ce spectacle est touchant, émouvant et criant de vérité.
L’histoire qui se joue est celle de ce soir. Les trois acteurs sont là, quelque part, dans la salle. Ils attendent un public qui, peut‐être, ne viendra pas. Le plateau est nu et ils n’auront pour seul décor qu’un tabouret, et leur imagination, leurs souvenirs. Ce sont des anecdotes, drôles ou tristes, des mensonges, des vérités, des chansons dont on se rappelle, des disputes, des numéros, quelques pas de danse . . .
C’est l’histoire d’un énième recommencement, de trois personnes qui tentent, une fois encore, de revivre avec le public un moment de communion, un moment où tous les présents convergent vers un même point. Un moment où acteurs et spectateurs se demandent pourquoi ils existent mais savent qu’au fond de chacun d’eux, il y a une réponse.
Cette réponse…
On peut la dire, ou la taire.
On la garde pour soi, on ne sait pas l’exprimer ou on la revendique. Mais tout le monde en a une.
La voilà, l’histoire.
« (…) La Cie 21 réalise un travail formidable et transcende le texte de Jean‐Luc Lagarce. De vrais artistes ! » Vaucluse Matin
« Cette pièce à la cruauté jouissive possède une puissance interne. Ce qui est le grand secret de Lagarce. C’est le ressort essentiel d’un « théâtre de la raison consciente », comme l’appelait de tous ses voeux Gilles Deleuze. Il s’appuie sur le jeu en ricochet des trois protagonistes : Sophie Berneyron, Yan Richard et Tristan Willmott ». La Marseillaise
« Music Hall ne porte pas sur scène des paillettes ou du strass. C’est un spectacle pudique et émouvant sur un texte de Jean‐Luc Lagarce. Un texte magnifique sur une histoire de vie d’artiste (…) A travers une histoire sans fin se dégage une portée universelle : l’impétueux désir de chacun de se réaliser et d’exister dans ce qu’il aime ». Nice Matin
7, rue des Plâtrières 75020 Paris