Neige

A la fin du XIXe siècle au Japon, Yuko ne désire qu’une chose : devenir poète et s’adonner à l’art du haïku. Il est fasciné par la neige et le blanc. Le poète officiel de la cour lui conseille de rencontrer le grand maître Soseki, qui bien qu’aveugle, connaît tout de la couleur des mots. Au cours de son voyage, surpris par une terrible tempête de neige, Yuko découvre l’image très troublante d’une jeune femme européenne prise sous les glaces…

Maxence Fermine a trente ans lorsque Neige, son premier roman est publié. L’auteur cisèle une histoire où la beauté et l’amour ont la fulgurance du haïku. Ouvrage remarquable salué par la critique et le public. Depuis, il se consacre entièrement à l’écriture : Le Violon noir, L’Apiculteur qui a reçu le Prix Del Duca et le Prix Murat, Opium, Billard Blues, Amazone, qui a reçu le Prix Europe 1 et plus récemment Tango Massaï, Le labyrinthe du temps et Le Tombeau d’étoiles. Dans plusieurs de ces romans, apparaît l’image d’une femme troublante qui fait perdre pied au réel.

« Le roman est construit comme une série de petites estampes. La poésie dépeinte comme la chorégraphie, la musique, la calligraphie de l’âme, m’a conduit à faire dialoguer différents arts afin que le souffle des protagonistes se rencontre dans un espace blanc. La neige est un espace où tout peut s’inscrire, c’est « l’offert », le don des dieux. Et quand la lumière se pose sur le blanc, on convoque les couleurs, tout comme la virginité accueille la vie. » Alain Batis

Par la Cie La Mandarine Blanche.