Nous n’avons fait que fuir / Nous cogner dans les angles / Nous n’avons fait que fuir / Et sur la longue route / Des chiens resplendissants / deviennent nos alliés
Nous n’avons fait que fuir de Bertrand Cantat, c’est une écriture directe, nerveuse, radicale ! De la poésie pour sortir de notre quotidien… abrutissant ! Ce texte agit comme le révélateur d’une société où l’individu doit se battre pour trouver sa place.
C’est un texte « électrochoc », composé par touches successives : images brutes, boucles rythmiques et langue en perpétuelle invention. Cette prose entre en fusion à coups de phrases récurrentes qui frappent les esprits. Véritable discours citoyen, elle a pour seul objectif de provoquer une prise de conscience, une réaction salutaire.
Dans le cloître du couvent des Ursulines à Montpellier, le soir du 21 juillet 2002, ce fut un long poème de Bertrand Cantat. Destiné à être éphémère, cet événement a laissé une trace écrite et sonore qui témoigne de la prise de parole singulière d’un artiste contemporain. Il ne restait plus qu’à la porter sur scène pour le théâtre.
Le texte Nous n’avons fait que fuir est publié, en 2004, aux Éditions Verticales.
« Parfois les images s'enchaînent comme dans un cadavre exquis […] Nous n'avons fait que fuir renvoient au jeu de Winnie et Willie dans Oh les beaux jours de Beckett. On trouve sur cette scène des accents de Ferré, des gestes à la Brel, mais surtout des fragments d'une critique de la société... à la Cantat. » Pascaline Vallée, Mouvement, avril 2008
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