Novecento

Clamart (92)
le 7 novembre 2001

Novecento

L’histoire, c’est celle de Danny Boodman TD Lemon dit Novecento, né à bord d’un paquebot, Le Virginia. Musicien à bord de cette « exacte réplique du Titanic », il n’en descendra jamais jusqu’à sa mort. L’histoire est racontée d’un seul trait par celui qui s’en fait la mémoire

 
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L’histoire, c’est celle de Danny Boodman TD Lemon dit Novecento, né à bord d’un paquebot, Le Virginia. Musicien à bord de cette « exacte réplique du Titanic », il n’en descendra jamais jusqu’à sa mort. L’histoire est racontée d’un seul trait par celui qui s’en fait la mémoire vécue, un modeste trompettiste de « Novecento », incarné magnifiquement, et le mot est faible, par Jean-François Balmer. En plus de cette interprétation hors du commun, il faut ajouter la beauté du texte de l’italien Baricco et la musique géniale de (italien toujours) Aldo Romano. Que rajouter de plus, si ce n’est qu’on se laisse emporter, captiver, envoûter par ce personnage de Novecento, pianiste génial qui n’a connu d’autre univers que celui de la mer. Un grand moment de théâtre !

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Jean-François Balmer donne vie à « Novecento », jazzman de rêve.
Plusieurs fois trois raisons au succès de Novecento. Un texte (Alessandro Baricco, 43 ans), un metteur en scène discret (Franck Cassenti) et Jean-François Balmer. Ou encore, Balmer, Balmer, Balmer. Ou aussi : de menues modifications essentielles (Cassenti), une certaine idée de la musique (le batteur Aldo Romano) et Jean-François Balmer. Ou enfin: une histoire membrée, une traduction sonore (Françoise Brun, éd Mille et une Nuits) et Jean-François Balmer.
L’histoire c’est celle d’un pianiste, Danny Boodman TD Lemon dit « Novecento », né à bord d’un paquebot, le Virginia, exacte réplique du Titanic. Musicien à bord, il n’en descendra jamais, jusqu’à sa mort. L’histoire est racontée d’un seul trait par celui qui s’en fait la mémoire vécue, un modeste trompettiste de « Novecento ».
Novecento est une pièce sans histoire. Mais il y a des éclairs, des fusées de langue, de rire, une pâte, un rythme et des rechutes. Il y a surtout, pour porter au-delà de lui même ce texte qui ne rate ni une innovation ni un poncif, celui dont tout le corps habite l’histoire, faussement lourd, aux aguets ;celui que sa voix lance loin devant le petit théâtre des ombres et des modes, impérieux, fragile comme un homme, d’une beauté de musicien secondaire, ayant pigé tout jusqu’au système nerveux : non pas l’esprit du jazz, encore moins son propre rôle, mais ce que c’est de se tenir droit en scène et remuer, pour dire des fables et des sottises, des larmes et des hurlements de chien, Jean-François Balmer.

Francis Marmande - Le Monde

Quelle merveille !
On a compris que ce récit traduit par Françoise Brun est pur joyau.
On avait un peu oublié à quoi ça ressemble, un héros de roman, un vari, comme on en rencontre chez Stevenson, chez Cendrars, chez Jack London. D’emblée on est sous le charme, grisé par ce récit qui allie la gouaille et le lyrisme et qui, dans sa houle, semble contenir tout un monde, tout un siècle. Une merveille !

Le Figaro

Novecento. Embarquement immédiat !
« Trois petites notes de musique… » ont emballé notre cœur. Un texte magnifique d’Alessandro Baricco, une musique du grand Aldo Romano et une interprétation magistrale de Jean-François Balmer, les voilà nos trois petites notes. De prime abord, le spectacle « Novecento » est un pari courageux. Comment le récit de la vie d’un homme qui n’est jamais descendu de son bateau peut-elle nous captiver et même nous envoûter ? Parce que c’est magique. Un musicien de jazz, saxophoniste, nous narre l’étrange histoire d’un pianiste qui n’a connu d’autre univers que celui de la mer. Cela paraît irréel.
Jean-François Balmer et les deux musiciens qui l’accompagnent, William Sabatier et Jean-Pierre Thirault, nous offrent un grand moment de théâtre.

Pariscope

Un formidable Jean-François Balmer.
Balmer seul en scène, seul avec tous les registres qu’on lui connaît, au service d’un texte parfois trop écrit, l’admiration, la tendresse, la confidence, le rire, la dérision, tonitruant sans cabotinage, murmurant avec gourmandise. Balmer vieillit bien, le visage moins épais, la pâleur habitée, il se régale de cette histoire à la fois romanesque et philosophique. Seul il pourrait sans dommage tirer la couverture à lui, mais non il la repousse, il s’efface devant le texte comme son personnage s’efface devant le héros.

Jean-Baptiste Harang -Libération

Novecento « Merveilleux » !
Auteur de ce conte qui eût ravi Voltaire, Alessandro Baricco ne s’est pas contenté d’imaginer un personnage hors du commun, il le fait vivre, parler, rire et philosopher en évoquant ses souvenirs. Avec lui, nous pénétrons dans un univers empreint de merveilleux, d’humour et de poésie.
C’est un texte riche, à la fois léger et profond, que Jean-François Balmer, soutenu par deux bons musiciens, détaille avec un rare bonheur. Le comédien, toujours inattendu, apporte fantaisie, force et pittoresque à son personnage. Il est grandiose !

Le Parisien

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Spectacle terminé depuis le mercredi 7 novembre 2001

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