Lhistoire, cest celle de Danny Boodman TD Lemon dit Novecento, né à bord dun paquebot, Le Virginia. Musicien à bord de cette « exacte réplique du Titanic », il nen descendra jamais jusquà sa mort. Lhistoire est racontée dun seul trait par celui qui sen fait la mémoire vécue, un modeste trompettiste de « Novecento », incarné magnifiquement, et le mot est faible, par Jean-François Balmer. En plus de cette interprétation hors du commun, il faut ajouter la beauté du texte de litalien Baricco et la musique géniale de (italien toujours) Aldo Romano. Que rajouter de plus, si ce nest quon se laisse emporter, captiver, envoûter par ce personnage de Novecento, pianiste génial qui na connu dautre univers que celui de la mer. Un grand moment de théâtre !
Jean-François Balmer donne vie à « Novecento », jazzman de rêve.
Plusieurs fois trois raisons au succès de Novecento. Un texte (Alessandro Baricco, 43
ans), un metteur en scène discret (Franck Cassenti) et Jean-François Balmer. Ou encore,
Balmer, Balmer, Balmer. Ou aussi : de menues modifications essentielles (Cassenti), une
certaine idée de la musique (le batteur Aldo Romano) et Jean-François Balmer. Ou enfin:
une histoire membrée, une traduction sonore (Françoise Brun, éd Mille et une Nuits) et
Jean-François Balmer.
Lhistoire cest celle dun pianiste, Danny Boodman TD Lemon dit «
Novecento », né à bord dun paquebot, le Virginia, exacte réplique du Titanic.
Musicien à bord, il nen descendra jamais, jusquà sa mort. Lhistoire
est racontée dun seul trait par celui qui sen fait la mémoire vécue, un
modeste trompettiste de « Novecento ».
Novecento est une pièce sans histoire. Mais il y a des éclairs, des fusées de langue,
de rire, une pâte, un rythme et des rechutes. Il y a surtout, pour porter au-delà de lui
même ce texte qui ne rate ni une innovation ni un poncif, celui dont tout le corps habite
lhistoire, faussement lourd, aux aguets ;celui que sa voix lance loin devant le
petit théâtre des ombres et des modes, impérieux, fragile comme un homme, dune
beauté de musicien secondaire, ayant pigé tout jusquau système nerveux : non pas
lesprit du jazz, encore moins son propre rôle, mais ce que cest de se tenir
droit en scène et remuer, pour dire des fables et des sottises, des larmes et des
hurlements de chien, Jean-François Balmer.
Francis Marmande - Le Monde
Quelle merveille !
On a compris que ce récit traduit par Françoise Brun est pur joyau.
On avait un peu oublié à quoi ça ressemble, un héros de roman, un vari, comme on en
rencontre chez Stevenson, chez Cendrars, chez Jack London. Demblée on est sous le
charme, grisé par ce récit qui allie la gouaille et le lyrisme et qui, dans sa houle,
semble contenir tout un monde, tout un siècle. Une merveille !
Le Figaro
Novecento. Embarquement immédiat !
« Trois petites notes de musique
» ont emballé notre cur. Un texte
magnifique dAlessandro Baricco, une musique du grand Aldo Romano et une
interprétation magistrale de Jean-François Balmer, les voilà nos trois petites notes.
De prime abord, le spectacle « Novecento » est un pari courageux. Comment le récit de
la vie dun homme qui nest jamais descendu de son bateau peut-elle nous
captiver et même nous envoûter ? Parce que cest magique. Un musicien de jazz,
saxophoniste, nous narre létrange histoire dun pianiste qui na connu
dautre univers que celui de la mer. Cela paraît irréel.
Jean-François Balmer et les deux musiciens qui laccompagnent, William Sabatier et
Jean-Pierre Thirault, nous offrent un grand moment de théâtre.
Pariscope
Un formidable Jean-François Balmer.
Balmer seul en scène, seul avec tous les registres quon lui connaît, au service
dun texte parfois trop écrit, ladmiration, la tendresse, la confidence, le
rire, la dérision, tonitruant sans cabotinage, murmurant avec gourmandise. Balmer
vieillit bien, le visage moins épais, la pâleur habitée, il se régale de cette
histoire à la fois romanesque et philosophique. Seul il pourrait sans dommage tirer la
couverture à lui, mais non il la repousse, il sefface devant le texte comme son
personnage sefface devant le héros.
Jean-Baptiste Harang -Libération
Novecento « Merveilleux » !
Auteur de ce conte qui eût ravi Voltaire, Alessandro Baricco ne sest pas contenté
dimaginer un personnage hors du commun, il le fait vivre, parler, rire et
philosopher en évoquant ses souvenirs. Avec lui, nous pénétrons dans un univers
empreint de merveilleux, dhumour et de poésie.
Cest un texte riche, à la fois léger et profond, que Jean-François Balmer,
soutenu par deux bons musiciens, détaille avec un rare bonheur. Le comédien, toujours
inattendu, apporte fantaisie, force et pittoresque à son personnage. Il est grandiose !
Le Parisien
Place Jacques Brel 78505 Sartrouville