C’est un drôle de type qui passe ses journées au centre commercial. Devant nous, il raconte sa vie, ses pérégrinations au milieu des enseignes. Et la présence implacable de son démon, qui le pousse à s’empiffrer encore et toujours. Dès 14 ans.
Dès 14 ans.
C’est un drôle de type qui passe ses journées au centre commercial. Il y vit ses aventures minuscules. Il y trouve ses petites jouissances, sa dose de sensations, de quoi mettre un peu de plein dans ses vides. Il salive devant les produits alignés sur les rayons. Il se jette sur les distributeurs de friandises, les buffets en libre-service, les stands de dégustation. Il aimerait tout avaler, absorber toutes ces marchandises qui miroitent sous ses yeux.
Devant nous, il se libère de son trop-plein. Parle, parle, parle. Raconte sa vie, ses pérégrinations au milieu des enseignes, l’insipidité et l’enchantement de l’hyper. Il dit aussi la présence implacable de son « démon goulu », qui le pousse à s’empiffrer encore et toujours. Le portrait d’un monstre ? Peut-être. Ou bien seulement le Consommateur mis à nu.
« C'est une longue phrase sans point ni virgule. Le monologue d’un homme qui vit seul avec les cendres de sa mère et promène ses tristesses dans la Grande Galerie, un immense centre commercial. (...) Cette vie au pays des merveilles de la consommation serait belle si le garçon sans nom n’était habité par un démon insatiable qui le pousse à tout dévorer, jusqu’à la nausée. « Mon démon s’est mis à faire carnage de tout et j’ai morvé bleu j’ai fait des prières et j’ai pleuré des étoiles en regardant par la fenêtre », écrit Valérian Guillaume, jeune auteur venu du théâtre. Porté par une langue originale, son premier roman se lit d’un seul souffle. » L'Humanité
« Olivier Martin-Salvan s'empare avec gourmandise de la langue à l'envoûtante poésie du roman de Valérian Guillaume et donne de l'épaisseur au personnage. » Laurence Péan, La Croix
« C'est lourd, c'est grave et cruel, mais cela parvient pourtantà être poétique. Miracle du théâtre, miracle des mots et du souffle de ce formidable acteur qu'est Olivier Martin-Salvan. » Evelyne Selles-Fischer, Le Manteau d'Arlequin, Fréquence Protestante
« Un road-movie péri-urbain pour héros lambda et banal d'une Odyssée chaotique intérieure. » Véronique Hotte, Hotellotheatre
On aurait préféré passer la soirée au Crazy Horse!!!
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On aurait préféré passer la soirée au Crazy Horse!!!
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